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PUG de Wild ou le snap-marker de Zeiss
nières de s * en servir :
Il existe deux ma-
- on peut se borner à marquer chaque point sur un seul
des clichés par bande, les pointés étant ensuite faits stéréo-
scopiquement dans chaque bande, au stéréocomparateur . Mais
il n f est guère pratique d'effectuer un pointé stéréoscopique
précis si l'un des points est déjà marqué, même si, comme le
préconise le Pr. E.H. THOMPSON, la forme et les dimensions
de l'index stéréoscopique sont exactement adaptées à celles de
la marque : en effet il est bien connu que le pointé par superp
position d'images identiques est loin d'être aussi précis que
le pointé par bissection ou par encadrement.
La deuxième manière d'opérer consiste à marquer tous
les points sur tous les clichés . Pour effectuer cette opéra
tion, il faut associer successivement l'un des clichés, sur
lequel le point aura été choisi; avec tous les autres clichés
où ce point figure, et effectuer un pointé stéréoscopique
très précis sur chacun de ceux-ci, le premier cliché étant
marqué en dernier . On se trouve alors ramené au cas des
points pré-balisés, et la mesure peut être faite très rapi
dement au stéréocomparateur . Le Pr. E.H. THOMPSON a critiqué
cette méthode à la fois sur le plan de la précision et sur
celui de l'économie . Il est certain que le fait qu'il y a en
réalité deux pointés, l'un stéréoscopique l'autre monoculaire,
réduit dans une certaine mesure la précision, sans parler de
l'erreur commise dans le marquage lui même et de la qualité
plus ou moins satisfaisante de la marque pratiquée dans la
gélatine . En revanche, sur le plan économique, il n'est
guère contestable que l'ensemble marqueur-monocomparateur est
sensiblement moins coûteux que la plupart des stéréocompa-
rateurs existant sur le marché, d'autant plus qu'un grand
nombre de marqueurs peuvent être associés à un seul monocompa
rateur . Le Pr. THOMPSON a fait remarquer à juste titre que
l'opération la plus longue et la plus fastidieuse, consiste
à associer les clichés deux à deux et à les disposer pour
l'examen stéréoscopique : ceci étant fait il n'est guère plus
difficile d'effectuer la mesure des coordonnées sur un stéréo
comparateur que de procéder au marquage . Mais l'ennui est
que si l'on adopte cette méthode, les mesures devront être
faites point par point et non plus cliché par cliché; en
conséquence chaque cliché devra être remis en place pour la
mesure autant de fois qu'il contient de points,et, à chaque
fois, il faudra procéder au pointage et à la mesure des
coordonnées de 2 repères de plaque au minimum, afin que les
mesures effectuées puissent être rapportées au même système