Full text: Actes du onzième Congrès International de Photogrammétrie (fascicule 3)

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la mesure est effectuée sur un simple monocomparateur, muni 
de préférence d’un réticule permettant le pointé par encadre 
ment . Il est certain que ce procédé est particulièrement éconof 
mique ; il est aussi assez rapide puisque le pointé et la 
mesure ne sont pas séparés • Il n’élimine pas la nécessité 
d’une préparation ayant pour but de choisir les détails qui 
seront utilisés, mais cette préparation est commune à toutes 
les méthodes; tout au plus peut on dire qu’elle doit être ici 
particulièrement minutieuse . D’après les articles publiés par 
leD.O.S., les résultats des premiers essais seraient très 
satisfaisants : s’ils sont vérifiés, il y aurait là une 
atteinte sérieuse et presque sacrilège au principe même de la 
stéréophotogrammétrie, selon lequel le fusionnement stéréo 
scopique est seul capable d’assurer l’identification des points 
homologues non signalés sur le terrain, avec une précision 
dont on considérait comme prouvé qu’elle dépassait celle du 
pointé monoculaire , Il y a lieu de craindre, en tout cas, 
que les points dont les coordonnées seront mesurées au voisina 
ge du "centre” de taches plus ou moins vagues et dont l’aspect 
pourra être très différent selon les clichés, ne soient pas 
rigoureusement homologues; mais il est possible qu’en raison 
de la faible dimension de ces taches, l’erreur ainsi commise 
reste de l’ordre de quelques microns, et puisse être consi 
dérée comme négligeable . 
De grands espoirs ont été fondés sur l’automatisation 
des procédures de choix des points, et sur celle du pointé 
stéréoscopique, par l’utilisation de dispositifs corrélateurs 
d’images . Mais ces corrélateurs d’images ne réalisent jamais 
qu’une simulation relativement grossière du fusionnement 
stéréoscopique, et on ne peut guère en espérer un gain de temps 
très sensible, d’autant plus que le dégrossissage devra sans 
doute être fait manuellement . Outre que le matériel mis en 
oeuvre sera forcément très coûteux, sa mise en oeuvre ne 
supprimera pas le travail fastidieux de préparation, avec les 
multiples manipulations de clichés qu’il comporte . 
Une solution entièrement automatique et quelque peu 
futuriste peut néanmoins être envisagée ; elle consiste à 
réduire toutes les photos à la forme digitale selon une techni 
que qui a déjà été expérimentée : chaque cliché est décompo 
sé en éléments très petits dont la densité est enregistrée 
dans une gamme comportant un nombre déterminé d’échelons, 
l’analyse se faisant bien entendu, automatiquement, par 
balayage, à l’aide d’un instrument analogue au scanner IBM . 
A partir de ces données, enregistrées sur bande magnétique, 
disque ou tout autre support, il serait théoriquement possible 
de résoudre en ordinateur tous les problèmes de l’aérotrian-
	        
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