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= 15 —
On emploie de préférence des appareils universels en raison de leur précision élevée,
mais surtout parce qu'ils ont plus de possibilités en sites, convergences, composantes de base
et, point très important en architecture, en ‘volume restituable'', particulièrement en profon-
deur.
Pour pouvoir exploiter les clichés pris dans ces conditions, les déterminations topomé-
triques sur le terrain sont plus importantes que dans les cas précédents. Elles peuvent être de
différents types, dont on trouve effectivement des exemples dans les travaux récents :
a) On détermine la position des stations photographiques dans un systéme de référence
lié aux plans de projection de la restitution. On détermine, dans ce même système, les direc-
tions des axes optiques ou les directions des droites joignant les points de vue à un certain nôm-
bre de repères (naturels ou artificiels) choisis sur le monument. Cette méthode nécessite l'em-
ploi de photothéodolites ou l'utilisation successive, sur le même support, d'une chambre métri-
que, puis d'un théodolite, Si possible, il est préférable de déterminer aussi sur l'édifice quel-
ques éléments de contrôle : longueurs et orientations.
b) On ne se préoccupe pas de connaître les éléments ci-dessus, mais on détermine la
position de points de repère sur le monument, dans un système de coordonnées choisi en fonc-
tion des plans de référence du relevé. Ces points forment l'ossature, le canevas sur lequel
s'appuiera la restitution stéréophotogrammétrique.
c) Si les dimensions du sujet sont assez petites et s'il se trouve photographié en un ou
deux couples de clichés, on peut, pour chacun de ceux-ci, déterminer simplement deux lon -
gueurs parallèles ou plan de projection choisi, l'une horizontale, l'autre verticale. Il est néces-
saire, si l'on veut maintenir une bonne précision, que ces longueurs soient du même ordre de
grandeur que les dimensions maximales du sujet.
d) Selon les cas, on peut choisir l'un ou l'autre type de détermination ou les combiner
entre eux. Il est toujours avantageux et plus simple, dans la mesure du possible, de substituer
à une véritable triangulation des mesures de longueurs et d'orientations. Toutefois, si l'on dé-
sire relier entre elles les différentes parties d'un bâtiment, obtenir un plan d'ensemble exté-
rieur et intérieur, il devient souvent indispensable d'établir un canevas de points de repère par
triangulation et polygonation. Seul un tel canevas pourra assurer l'homogénéité du relevé.
N. B. On trouve, dans certains travaux, une heureuse combinaison entre la stéréorestitution et
le redressement photographique. La premiére donne le canevas de redressement ou mieux en-
core le tracé des éléments en relief entourant les parties planes, tracé qui sert de figure d'ap-
pui au redressement de ces parties. Celles-ci sont ensuite reportées graphiquement sur l'épure.
Cette combinaison peut permettre un meilleur emploi d'un équipement constitué d'un redresseur
et d'un stéréorestituteur. ;
B.2 - Stéréorestitution numérique - Cette méthode est, dans son principe, analogue à la stéréo-
restitution graphique. Mais, au lieu d'exploiter les clichés suivant des lignes avec l'index de
l'appareil, on pose cet index sur un aussi grand nombre de points caractéristiques que l'on veut,
on enregistre les coordonnées de ces points dans le systéme d'axes de l'appareil et on les trans-
forme par le calcul dans le systéme de référence du relevé. On peut alors reporter ces points,
si cela est nécessaire, sur les épures du relevé, éventuellement avec un coordinatographe auto-
matique.
On se trouve encore lié par des limites d'inclinaison relative des axes de prise de vues
entre eux et par rapport à la base, mais on peut donner n'importe quelle inclinaison à ces axes
par rapport au sujet ; seule la précision des mesures peut se trouver affectée si cette inclinai-
son est très forte. Les déterminations sur place restent les mêmes qu'en B.1.3
Cette méthode d'exploitation est beaucoup plus rapide que la restitution graphique. Elle
est également plus précise. Elle peut être retenue :
- s'il s'agit simplement de mesurer des longueurs, des orientations ou des angles sur l'édifice ;
- si l'on se contente de déterminations ponctuelles servant ensuite d'ossature à un relevé gra-
phique (la valeur du choix de ce procédé est liée à l'échelle du relevé, à la structure et à l'état