on constate que 3 donnent en général un résu'-
tat identique car on a atteint le Ad maximum
(il est à noter que ce Ad ne dépasse jamais 1,25
malgré le fort contraste de la mire). Par consé-
quent, on ne dispose pratiquement que de deux
points dont l'un est formé de trois résultats dis-
persés, ce qui est insuffisant pour tracer une
courbe. C’est pourquoi on a tracé une droite très
approximative pour donner uniquement le sens
de la variation.
On aurait pu chercher sur d'autres passages
pour piétons des Ad intermédiaires mais, outre
qu'il n'y a pas de passages dans l'ombre sur les
clichés pris en plein midi, on peut craindre l'in-
fluence des différences de rectitude de !a ligne
de séparation entre le jaune et le noir pour di-
verses bandes. Ces résultats doivent donc étre
complétés.
4 — Le filé a une légére influence. Il se traduit par
un empátement des traits sombres, entrainant
une diminution du rapport. Cependant, la pré-
sence de quelques points aberrants demande que
ce résultat soit confirmé.
5 — Enfin, la sous-couche antihalo réduit dans tous
les cas la largeur de la bande sombre, ce qui est
logique. Ceci entraine l'obtention, pour le rap-
port, de sa valeur réelle pour un Ad plus fort
que sur le film sans antihalo mais ne semble pas,
comme on aurait pu l'espérer, créer un palier,
aux environs de la valeur réelle, pour un inter-
valle de Ad important.
Il est à noter que le comportement du film Pa-
natomic-X (support gray faisant office d'anti-
halo) est le même que celui du film Plus-X avec
sous-couche antihalo.
Ces résultats ne sont donc qu’une première ap-
proche car ils laissent dans l’ombre des points im-
portants, notamment, l’évolution du rapport pour des
valeurs intermédiaires des écarts Ad, l'influence de
la densité du fond etc... .
On a d'autre part étudié en laboratoire l'acu-
tance des différents films utilisés. La mesure consiste
à photographier un bord net (couteau posé sur le
film), à faire le microdensitomé'rie de la ligne de
| &
séparation, à calculer les pentes élémentaires (op
x
de cette courbe en utilisant un nombre d'intervalles
bien déterminé entre deux limites de densité bien dé-
terminées et en calculant la valeur:
I ód
Ad óx
y
valeur moyenne du carré des pentes élémentaires ra-
mené à l'unité d'écart total de densité.
Ce chiffre est d'autant plus élévé que l'acutance
est meileure.
Le mode de développement a aussi une influence
sur l'acutance, notamment les développemen's sans
agitation qui créent des effets de bords accroissant
artificiellement l’acutance par augmentation de la
densité du bord sombre et diminution de la densité
du bord clair. Or, le développement en machine à va
et vient à barbotage Sauret est, en réalité, un déve-
loppement avec agitation très faible puisque le dé-
veloppement se fait pendant le temps ou le révélateur
est confiné entre les spires. On a donc développé des
mires d'acutance en machine Sauret, ce qui a con-
firmé que ce type de développement donnait une acu-
tance meilleure que le développement avec forte agi-
tation (courbes des figures 3 & 4).
Sur le tableau de résultats ci-dessous, on peut
voir que l'utilisation d'un antihalo ainsi que d'une
émulsion à grains p!'us fins (Panatomic-X) accrois-
sent aussi la valeur de l’ecutance.
Emulsions Acutance
Plus-X normale
— développement en cuvette 1900
Panatomix-X
(support Gray)
— développement en cuvette 3900
Plus-X sous couche AHU
(support triacétate) ©
— developpement en cuvette 3000
— développement en machine 4200
Plus-X sous couche AHU
(support Estar)
— développement en cuvette 3000
— développement en mach'ne 3900
Les résultats de ces premiéres expériences font donc déjà
apparaitre des écarts absolus de 20 à 29 y sur la position moy-
enne d'une ligne de limite de contrastes suivant les caractéris-
tiques opératoires.
Deuxiéme série d'expériences de laboratoire
Le besoin de réaliser des contrastes de densités
variables d'un objet de dimensions définies sur des
fonds de densités voulues et variées, qui résulte des
premiers résultats obtenue en vol, n'est pas sans dif-
ficultés sur des clichés aériens réels. Aussi était il
souhaitable, à ce point des investigations, de réaliser
une suite d'échantillons suffisamment progressive
pour pouvoir analyser la continuité des phénoménes.
On a fabriqué en laboratoire des échantillons en
tous points analogues à ceux d'un vol réel par la
suite d'opérations ci-aprés décrite.
1° — On a réalisé un objet métallique prisma-
tique de 10 mm de longueur et de section triangulai-
re équilatérale de 1,5 mm de coté environ. Les deux
cotés du prisme étaient parallèles à 3 u pres.
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