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on a, en principe, la possibilité de modeler seule-
ment des aspects quantitatifs; lorsqu'on trouvera
la possibilité de modeler directement les aspects
quantitatifs et qualitatifs, la photointerprétation
connaîtra un progrès remarquable. Il faut essayer
pour le moment de transformer les aspects quali-
tatifs en aspects quantitatifs pour les rendre
compatibles avec ces derniers, respectivement
pour les leur assimiler. Mais cela mène aussi à
un certain caractère formel dont les aspects
limitatifs doivent être attentivement étudiés.
A un niveau supérieur on entrevoit donc, à
l'avenir, la possibilité de modeler les aspects
qualitatifs [3].
Il s’ensuit que:
— pour augmenter la quantité d'informtation,
respectivement pour diminuer l'entropie un tra-
vail laborieux rapporté à chaque domaine
d'activité s'avére nécessaire;
— on ne peut pas compter sur l'obtention,
dés le début, d'un modelage généralisateur qui
découlera petit à petit du perlectionnement des
modéles antérieurs;
— pour l'étude du processus de photointer-
prétation il est nécessaire d'analyser les niveaux
de chaque source d'information, les qualités des
canaux de transmission (la valeur des perturba-
tions) et des récepteurs, pour pouvoir constater
les étranglements du processus, et pour établir
les chainons qui doivent étre corrigés ou amé-
liorés en vue d'obtenir une précision donnée;
— ]e modelage ne peut étre que partiel, limité,
car il n'embrasse qu'une partie de la réalité;
— on ne peut pas encore s'attendre, méme
dans le cas de machines à autoadaptation, à
ce que la machine découvre des relations inconnues
par les spécialistes et pas encore formalisées par
eux, au préalable.
2. L'établissement des relations et du condition-
nement entre les critères de photointerprétation et
les éléments à interpréter peut être réalisé par
analyse corrélationnelle et dispersionnelle. Actuel-
lement, cette analyse est effectuée aisément, même
pour un grand nombre de variables, en utilisant
le calcul matriciel et les machines automatiques.
Dans ce sens, selon le schéma de principe de
Snedecor [1] on écrit la matrice diagonale des
produits bruts, la matrice diagonale des produits
moyens et respectivement la matrice covariante,
et la matrice de corrélation dont l'inversion nous
donne les coefficients de corrélation multiple.
Par la suite on obtient tous les éléments de l'ana-
lyse corrélationnelle.
Vu que cette analyse corrélationnelle est assez
laborieuse, on a réalisé l'organigramme et le pro-
gramme dans le code de la machine (fig. 2), pour
le calcul sur des machines automatiques.
A l'avenir on pourrait prendre également en
considération un dispositif automatique analo-
gique à programme fixe, annexé et fonctionnant
en liaison directe avec l'appareil analogique
d'exploitation photogrammétrique proprement
dite. Ce dispositif, pourrait étre éventuellement
couplé à un corrélateur optique.
3. Détermination du volume d'information quan-
Litative.
L'analyse corrélationnelle et dispersionnelle
doit étre utilisée pour étudier en grandes lignes la
situation des déterminations par suite de l'appli-
cation des différents critéres pris isolément, ou
en groupe.
Dans le cas général, un indicateur quelconque
peut caractériser plusieurs objets mais avec des
probabilités différentes. D'autre part, un méme
objet, peut avoir plusieurs indicateurs dont les
uns auront un rapport plus étroit avec l'objet;
c'est pourquoi, en utilisant des indicateurs dif-
[érents on obtient un volume d'information
différent.
Les possibilités de détermination de l'objet
et le degré de précision obtenu sont caractérisés
dans cette situation par l'expression suivante:
quel est le volume d'information, obtenu sur
un objet en utilisant différents indicateurs. Ensu-
ite on pourra établir si le volume de l'information
obtenue sur l'objet respectif est suffisant dans les
conditions d'un certain volume d'information
imposé.
On pourra donc préciser si ces indicateurs sont
utilisables et dans quelle mesure il seront ef-
ficaces.
L'expression qui donne le volume de l'infor-
mation quantitative a la forme (1), forme qui
a été également programmée pour les machines
automatiques (l’organigramme est donné dans
le tableau 3):
IR
M
I=PLY PV 1082 piv’ —
£1
eA
N N
— PX py log, PY p (4)
Un côté essentiel de ce processusTserait donc
l'établissement du tableau de probabilités com-
portant la connaissance des déterminations
d'échantillonnage ainsi que des expériences sur
le terrain attentivement conçus et réalisées.
4. Un exemple applicatif rend explicite le
processus de l’intégration de la photogrammétrie
et de la photointerprétation en vue du traçage
du nivellement dans les zones à microrelief :
I. Tout d'abord il est nécessaire de caractériser
le microrelief, opération qui s’effectue aisément
à l’aide du filtrage optique en lumière cohérente.
Les types de microrelief établis pour caracté-
riser la structure spécifique locale doivent com-
prendre en categories distinctes les degrés de
morcellement, les irrégularités, la planéité, la
convexité et la concavité de chaque forme élé-
mentaire. Le critère offert par l’utilisation des
facettes comprend dans une mesure plus ou moins-
large ces éléments, constituant un indice impor-
tant mais n'épuisant pas le probléme [2].
L'analyse des échantillonnages ou méme de
toute la surface (en cas d'utilisation d'un pro-
cédé simple pour la pratique, à caractéristiques
d'automate) devrait donc comprendre: