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ADRESSE DE BIENVENUE
par
Prof. Dr. E. Dolezal
Honorary President of the International Society of Photogrammetry.
Mesdames, Messieurs,
C’est une grâce rare et toute particulière, qui me permet de saluer encore
une fois un Congrès International de Photogrammétrie, et surtout un Congrès,
qui, depuis l’existe de la Société a lieu pour la première fois en Amérique, non
plus dans l’ancien monde, mais dans le monde nouveau.
Avant de spécifier l’appréciation de cet évènement si important pour
notre science, permettez-moi de remercier chaleureusement Mr. le Président de
l’aimable invitation pour ce congrès. J’ai le vif regret de ne pas pouvoir m’v
rendre, à cause de mon grand âge.
Les congrès sons des points remarquables dans l’évolution de la Société
Internationale et de la Photogrammétrie. Ce congrès, sans doute d’une immense
importance, je m’en presse de donner un aperçu rétrospectif des differents
degrés de cette évolution.
Peu après ma nomination à l’Ecole Polytechnique (Technische Hoch-
schule) à Vienne je fondai en 1907, prévoyant la grande importance et la rapide
évolution da la Photogrammétrie qu’il fallait attendre, la Société Autrichienne
de Photogrammétrie, pour rassembler les experts intéressés a un travail com
mun. L’année suivante déjà je pus publier les „Archives Internationales pour la
Photogrammétrie”, journal spécial de cette Société. Sous cette influence dans
la même année la Section Laussedat de la Société Française de Photographie à
Paris fut fondée et en 1909 la Société Allemande de Photogrammétrie à léna.
Comme d’autres Sociétés nationales étaient en train de se constituer et dont les
membres faisaient encore parti de la Société Autrichienne je me mis en 1910 à
transformer la Société Autrichienne en Société Internationale de Photogram
métrie. La Société Autrichienne en fit parti en tant que première Section et
Société-mère, peu après suivie de la Société Allemande en tant que seconde sec
tion. En septembre 1913 je convoquai le premier congrès internationale de
Photogrammétrie à Vienne. 400 personnes y prenaient part et presque tous les
Etats de l’Europe y étaient représentés. L’Allemagne, la France et l’Autriche
participaient à une exposition annexée à ce congrès. Le premier appareil de
restitution, le Stéréoautographe d’Orel, construit par Zeiss et l’appareil de
photographies panoramiques et l’appareil de transformation de Scheimpflug et
ses „Propositions pour le Mesurage Aérien dans les Colonies” publiées en 1909
étaient de l’intérêt particulier. Il prédit déjà la pénétration économique de ces
pays, couronnée de succès à cause d’une „interprétation” des vues aériennes.
Le premier Congrès était un début qui promit beaucoup pour le travail
d’ensemble international, mais qui fut interrompu malheureusement l’année
suivante par le commencement de la première guerre du monde. Il est vrai,
qu’il y avait dans la suite un développement de la Photogrammétrie aérienne
dont on ne s’en doutait, mais l’activité de la Société Internationale et le travail
d’ensemble international furent empêchés. Malgré cela, je faisais publier les
„Archives Internationales de Photogrammétrie”. Je donnai l’impulsion pour le
II Congrès International de Photogrammétrie à Berlin en 1926, auquel on in-
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