note: Il semble désirable d’éviter de mêler les effets de la lumière
parasite aux déterminations de pouvoir résolvent. Les effets de la
lumière parasite sur le pouvoir résolvant ont été mesurés 1 ).
L’introduction de la lumière parasite entraîne une diminution du
contraste des mires. Donc, la détermination de la lumière parasite
permet d’estimer avec une précision convenable la réduction du
pouvoir résolvant qu’elle a entraînée.
On peut aussi se rendre maître très largement de la lumière
parasite en plaçant des diaphragmes à l’intérieur de la chambre de
prise de vues et en traitant la surface des verres. En conséquence il
semble désirable de mesurer à part la lumière parasite et de la
réduire si elle dépasse des limites admissibles. Cette manière de
traiter les choses est semblable à celles que l’on utilise généralement
pour contrôler les suspensions des chambres de prise de vues et
pour vérifier la planéité des films.
Nombre d'enregistrements de la mire.
La mire doit être photographiée sur l’axe et sous un nombre suf
fisant d’angles de champ (au moins 6) pour permettre le-tracé de cour
bes sûres donnant, jusqu’à la limite du champ, le pouvoir résolvant en
fonction de l’angle de champ.
Mise au point.
Une chambre de prise de vues doit être contrôlée dans son ensem
ble, telle qu’on la reçoit. On peut utiliser si on le désire d’autres mises
au point. Pour caractériser pleinement une chambre (on un objectif),
les essais doivent être faits pour un nombre suffisant de mises au point
afin de déterminer avec précision celle qui donne la meilleure résolu
tion d’ensemble (voir 1.14).
La position du plan où la mise au point photographique est en
moyenne la meilleure est déterminée par rapport au plan de mise au
point visuelle où l’effet de bord sur l’axe est minimum, pour la même
source, ou pour d’autres sources bien définies si la source employée
pour la mise au point photographique ne convient pas à l’observation
visuelle. La mise au point visuelle donnant l’effet de bord minimum
est la mise au point pour laquelle l’image du bord d’une plage epaque
apparaît la plus nette, c’est à dire, présente la région la plus étroite
possible de passage de la partie éclairée à la partie sombre, lorsqu’on
examine l’image aérienne au moyen d’un microscope.
Quand un objectif isolé est soumis au contrôle, il doit être nor
malement monté de telle sorte que la face d’appui de sa monture, qui
servira à le mettre en place sur la chambre de prise de vues, soit paral
lèle au plan de l’émulsion. Toute autre manière d’orienter l’objectif
doit être complètement décrite.
1 ) Voir K. M. Baird „La lumière parasite en photographie aérienne”, Canadian
Journal of Researach A 27, 130, 1945.