(156)
routes, etc.. . A cette exception près, je pense que la proposition du Général
Hurault et celle que j’ai lue ici ne sont pas incompatibles. Mais c’est mon opi
nion formelle comme celle de nombreux membres de la Commission VII ayant
participé à ce Congrès International, que l’on aurait tort d’abandonner l’étude,
du point de vue de la profession, des techniques particulières à cette profession,
dans les réunions futures de la Commission VII.
Le Président Reading: Si je comprends bien, les deux rédactions ne sont
pas directement opposées. Elles constituent plutôt des conseils donnés aux nou
veaux dirigeants de la Commission et au nouveau bureau de la Société. Il est
très difficile de prévoir le développement d’une technique et d’une science aussi
nouvelles que la photo-interprétation. Nous savons tous qu’on ne peut attraper
des idées dans l’air ou les faire sortir d’un chapeau comme les prestidigitateurs
le font avec des lapins. Il nous faut aller aux spécialistes pour découvrir ce dont
ils ont besoin, et nous échangeons le fruit de nos expériences avec eux pour
qu’ils puissent nous aider. C’est, évidemment, la raison d’être de notre Société.
Donc, je pense qu’en toute sécurité, nous pouvons abandonner cette ques
tion aux nouveaux responsables de la Commission et de la Société: l’opinion de
deux personnalités très éminentes, qui ont beaucoup travaillé dans le domaine
qui leur est propre, leur servira de guide. Leur servira également de guide
l’évolution des choses dans les quatre prochaines années.
Il fut convenu que les points de vue divergents seraient communiqués aux
futurs responsables de la Commission VII et les résolutions furent adoptées à
l’unanimité.
Le Président Reading: deux autres questions ont été discutées à la réunion
des délégués qu’il appartiendra au nouveau bureau de connaître. L’une d’elles
concernait un point de la rédaction des statuts: la question a été soulevée en
Grande Bretagne où deux belles sociétés ont demandé simultanément leur
adhésion à la Société Internationale. Après discussion de cette situation à la
réunion des délégués, un projet de proposition tendant à modifier les statuts
aurait clarifié pleinement la question: l’idée générale était de permettre à tous
genres de membres et de sociétés d’une même nation de siéger en blos au congrès
de la Société Internationale et de prendre part aux votes suivant le nombre
total de membres acquittant leur cotisation. Cette façon de faire pourrait ce
pendant mettre dans l’embarras certaines nations qui ont organisé leurs statuts
et leurs méthodes de travail en se conformant aux statuts actuels de notre
Société.
Nous n’avons pas dans ce congrès de temps suffisant pour rechercher la
meilleure solution, eu égard aux statuts. Donc, la réunion des délégués a décidé
de confier au nouveau Conseil la rédaction à proposer en lui demandant de la
soumettre au vote de la prochaine des délégués; le nouveau Conseil s’appuiera
sur la considération que la représentation d’une nation résulte de ce que désire
cette nation et n’est pas du ressort direct de la Société Internationale.
Il y a une seconde proposition, qui concerne toutes les Commissions, pour
que les communications concernant des descriptions générales soient limitées à
l’exposé des principes et pour qu’un certain temps soit réservé aux discussions.
Il existe un sentiment général que trop de temps est consacré à la lecture
de communications qui auraient dû être publiées à l’avance et que ce temps
serait mieux utilisé s’il était laissé aux discussions.
L’opinion qui se dégage de la réunion des délégués est que les membres du