Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Premier fascicule)

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dans le fonctionnement des appareils au repos en laboratoire et en vol. Ils ont 
montré que la mullité de la résultante de toutes les accélérations, autres que la 
pesanteur, pendant un temps d’une durée raisonnable (en vol) est une hypo 
thèse générale qu’on ne peut pas faire. 
Un gyroscope librement suspendu constitue théoriquement un moyen de 
maintenir une direction dans l’espace. Dans un instrument de haute précision, 
le défaut résiduel d’equilibrage et les frottements sont cause d’une précession 
arbitraire atteignant environ 15 sec. d’arc par seconde. Un système de guidage, 
commandé par un pendule, anème le gyroscope dans la position désirée. L’ac 
tion du pendule subit un amortissement critique, et en pratique il prendra 
instantanément la direction de la pesanteur dans des conditions statiques (au 
laboratoire), et il commandera la mise en direction du gyroscope à une vitesse 
de Y par seconde. 
Dans les conditions du vol, la vitesse de guidage devrait être plus grande 
que la précession arbitraire. Malheureusement des composantes d’accélération à 
longue période ou apériodiques empêchent d’obtenir cette précision du labo 
ratoire dans les conditions dynamiques (en vol). 
Si l’on en croit les essais exécutés, les perturbations du premier ordre de la 
verticale au cours du vol peuvent être définies avec certitude comme des accé 
lérations centripètes autour de l’axe longitudinal et comme des variations de 
vitesse autour de l’axe transversal de l’avion. Ces éléments peuvent être mesurés 
en coefficient de rotation dans la direction transversale et en coefficient de 
montée dans la direction horizontale de l’avion. Les précisions nécessaires dans 
ces mesures sont élevées, mais ne sont pas prohibitives dans l’état actuel de la 
technique. 
Les perturbations de second ordre sont l’accélération de Coriolis et la 
direction du vent. Elles sont faibles, facilement prévisibles, et leur effet n’inter 
vient pas de façon importante, à moins qu’on ne veuille obtenir une précision 
de verticalité atteignant moins de 6 minutes d’arc. 
Un dispositif visant à obtenir une définition améliorée de la verticale en 
utilisant un gyroscope horizontal ordinaire est en cours de réalisation, et un 
modèle expérimental va bientôt entrer en essai. On espère qu’un tel équipe 
ment, relativement simple et d’un prix accessible, pourra assurer la verticalité 
à 1/10 dégré près, dans les conditions du vol photographique. 
Le but de cet exposé est d’eveiller l’intérêt sur cette question dans un cercle 
plus étendu du chercheurs, plutôt que présenter un matériel parfaitement mis 
au point.
	        
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