Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Premier fascicule)

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Nous autres de la Société Internationale de Photogrammétrie connaissons 
toute la valeur des relations amicales et de la collaboration. Aussi loin que je 
m’en souvienne, j’ai été émerveillé de la cordialité et de la liberté qui carac 
térisaient l’échange des idées et des techniques photogrammétriques dans les 
congrès internationaux. A Rome en 1938, de sombres nuages s’étaient accumu 
lés et l’on craignit que le Congrès ne pût avoir lieu. Toutefois la conférence de 
Munich amena une détente, et le Congrès eut lieu. Tous les techniciens, qui 
savaient que leur pays pourrait être en guerre quelques jours ou quelques 
semaines plus tard, n’en continuèrent pas moins à se communiquer cordiale 
ment les découvertes scientifiques et les progrès obtenus en photogrammétrie, 
et cela bien que cette science soit une aide précieuse pour les opérations mili 
taires. A Scheveningen (La Haye) en 1948, nous reprîmes nos congrès dans le 
même esprit amicalement scientifique. Je suis heureux de dire à ce congrès que 
nous avons reconnu la valeur d’une coopération scientifique amicale, et que 
nous n’avons pas tenu rigueur à nos collègues des actes souvent brutaux de 
leur gouvernement impérialiste. Je suis heureux de signaler que la Société 
Allemande de Photogrammétrie a été officiellement reconnue, avec son siège 
à Munich et le Dr. Finsterwalder comme président; nous les accueillons de 
nouveau pour participer à nos travaux. Nous accueillons de la même manière 
la Société Japonaise de Photogrammétrie et le Dr. Akira Watanabé. La Société 
Japonaise a déjà plus de 200 membres actifs, qui s’attachent à faire progresser 
la photogrammétrie dans leur pays. Nous sommes heureux aussi d’accueillir la 
Société Yougoslave de Photogrammétrie dans le cercle de collaboration inter 
nationale où se développent nos travaux scientifiques. Nous ne critiquons 
aucune religion ni aucun gouvernement, tant que ces gouvernements ne pré 
tendent pas nous forcer à adopter leurs idées, au lieu de travailler avec nous 
dans une collaboration scientifique, pour le bénéfice de tous. 
La Société Internationale de Photogrammétrie donne ainsi un éloquent 
exemple de coopération. Nous espérons qu’au prochain congrès nos progrès et 
notre collaboration se seront encore étendus sur les mêmes principes.
	        
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