Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Premier fascicule)

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deux diamètres, on oppose le contrôle exceptionnel du prototype ou plutôt du 
type d’appareil, requérant des soins particuliers au contrôle de routine des ap 
pareils d’un même type. Or, le photogrammètre n’utilise pas une chambre type 
munie d’un objectif type, d’un obturateur type et utilisant une surface sensible 
idéale: il achète un, deux appareils, ou davantage, et s’inquiète à bon droit de 
leurs propriétés particulières. Il est beaucoup plus intéressant de savoir que telle 
fabrication est justement renommée parce que ses objectifs présentent une dis 
torsion identique à de très faibles tolérances près, ses obturateurs sont à grand 
rendement et parfaitement étalonnés, ses centrages sont assurés avec telle pré 
cision, etc., que de connaître la distorsion de l’objectif théorique, la courbe de 
rendement de l’obturateur théorique, etc. L’utilisateur doit donc exiger que les 
qualités exprimées par le constructeur soient accompagnées des tolérances avec 
lesquelles les valeurs indiquées sont effectivement respectées dans la pratique. 
Cela implique des contrôles complets sur tous les appareils. 
Voici enfin une troisième explication aux divergences susceptibles de nous 
opposer: qu’on le veuille ou non, la standardisation envisagée doit être l’outil 
de comparaison entre divers matériels. Que valent de telles comparaisons? Les 
problèmes qui se posent aux photogrammètres sont multiples et requièrent des 
solutions différentes. Il n’y a pas un mode de contrôle des appareils de restitu 
tion universel qui soit applicable avec un égal bonheur à tous les appareils, 
comme il n’y a probablement pas une méthode idéale de chem’nement aérien 
avec un grand “M”. Le problème du cadastre, le problème de la carte générale 
d’un pays riche en détails de toutes sortes, ou celui de la carte plus sommaire et 
à bien plus petite échelle de régions sous-développées ne demandent pas du 
tout les mêmes matériels. Alors, pourquoi chercher à les comparer par une 
méthode commune de contrôle? 
Ces diverses objections ne sont pas, qu’on le croit bien, destinées à con 
trarier un effort très réel et très désirable de coopération internationale. Elles 
ont pour objet d’en expliquer les difficultés et d’en mieux définir le but afin 
d’en hâter la conclusion. Il nous faut, semble-t-il, s’en tenir à la normalisation 
d’essais globaux sur des matériels terminés, dans les conditions les plus voisines 
des conditions d’emploi, sans s’arrêter à mi-chemin dans cette voie, et sans cher 
cher à comparer des matériels qui, destinés à satisfaire à des problèmes differents, 
ne sont pas réellement comparables. 
Il en résulte qu’un projet comme celui qui nous intéresse ne doit pas entrer 
dans les détails et doit s’en tenir: 
1) à des définitions précises souhaitables en ce domaine de la photogramme- 
trie comme en bien d’autres; 
2) à la définition du mode d’expression des résultats; 
3) à la normalisation de types de mire de résolution et de distorsion; 
4) à des recommandations prescrivant notamment une description des 
méthodes de contrôle effectivement employées, l’indication de la précision 
attendue des méthodes utilisées, la dispersion des caractéristiques numéri 
ques des appareils d’un même type, etc. 
Il ne faut pas aller plus loin. C’est à l’utilisateur de juger de l’ampleur des 
essais à entreprendre ou des renseignements à demander a son fournisseur, en 
fonction du problème à résoudre. Tel qui n’aura en vue qu’une ouverture 
photographique ou l’établissement de photoplans aura des exigences bien moin
	        
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