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Troisième session, lundi 8 septembre 1952, 9 h. à 10 h. 40.
Les communications suivantes ont été présentées:
A. Frey Samsioe et P. Fi. Tham, Suède: nouvelles- recherches sur les plaques
focales courbes.
E. Bouwers et J. J. van der Sande, Hollande: chambres de prise de vues aérien
nes avec optique à miroir.
S. Jowitt, Canada: film sur les méthodes utilisant l’enregistreur de profils par
radar.
J. Cruset, France: réalisation, utilisation et applications d’un appareillage de
commande électronique permettant de prendre simultanément deux photo
graphies depuis deux avions volant de conserve.
H. Kasper, Suisse: améliorations des chambres Wild de prise de vues aériennes.
Ont été lus les titres des communications suivantes:
K. Killian, Autriche: l’application du gyroscope à la photogrammétrie aérienne.
J. E. Ross, Canada: missions Shoran au Canada.
Après la lecture des communications de cette session, il restait du temps
libre pour les discussion. Le Dr. Howlett demanda s’il y avait des questions à
poser ou des observations à faire sur les communications faites le jour même ou
lors des sessions antérieures.
Dr. P. Tham: Le Dr. Tham a trouvé un point qui demande des explica
tions en ce qui concerne l’emploi qu’il fait de la courbe de distorsion de l’objec
tif pour le calcul des plaques focales courbes. Il a remarqué que le courbe de
distorsion exprimée au moyen de l’équation de Seidel représente une fonction
impaire dont le premier terme est linéaire et qui offre un point d’inflexion à
l’origine. Différents choix de la constante de la chambre (sa distance principale)
ont ajouté un terme différent au premier terme linéaire. La tangente qui peut
être menée à la courbe à l’origine, fera en général un angle non nul avec l’axe
des x. Cependant, pour une valeur particulière de la constante de la chambre,
la courbe est tangente à l’axe des x à l’origine. C’est la constante de la chambre
qu’il souhaite retenir.
Le Dr. Tham explique ensuite au moyen de projections le mode de déter
mination de la constante de la chambre. La courbe, au voisinage de son origine,
est très sensible aux petites erreurs expérimentales. Cependant, l’allure générale
de la courbe peut être calculée et on peut l’adapter à des points déterminés
expérimentalement et placés à une distance telle de l’origine que l’on obtienne
des indications suffisamment précises sur la pente limite de la tangente au voisi
nage de l’origine. On peut alors en déduire la constante de la chambre.
R. A. Schlunde, Afrique du Sud: Messieurs, je fais allusion aux communi
cations présentées samedi par le Dr. Gardner et le Dr. Washer au sujet des
mires de contrôle du National Bureau of Standards. C’est un progrès véritable
qu’avoir recours à des mires de faible contraste, mais je m’étonne que le progrès
se fasse vers' le faible contraste dans les gris plutôt que dans les couleurs. En
photographie aérienne, nous rencontrons toujours plus ou moins la même
gamme de coulours, de verts, des bruns, des bleus. Ne serait-il pas mieux de
contrôler les objectifs dans ces couleurs, au moyen de contrastes élevés ou de