Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Premier fascicule)

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Lorsque l’objectif a été monté, la première chose à faire est la recherche de 
la meilleure mise au point, c’est à dire celle qui donne le meilleur pouvoir 
résolvant dans l’ensemble du champ. Ensuite vient la détermination de l’empla 
cement du „point principal”, selon sa définition normale. C’est par rapport à 
ce point que sent dessinées les courbes de distorsion. Le point de symétrie est 
alors calculé. L’équipement décrit ci-dessus est utilisé pour ces déterminations. 
La chambre est montée solidement sur son cadre, une glace épaisse à faces 
planes et parallèles, travaillées optiquement, est placée sur le plan focal de la 
chambre et ce dernier est rendu horizontal au moyen d’un niveau et à l’aide 
des vis calantes (16). 
Après quoi, on procède à la mise en place du théodolite sur son support. 
L’axe vertical (4) est déplacé vers le haut jusqu’à ce que la lunette du théodolite, 
pointée sur le zénith, soit très près de l’objectif de la chambre. Le théodolite 
doit être réglé avec une très grande précision. En plus du plan de verre utilisé 
pour niveler le plan focal, il est utile de disposer d’un autre plan de verre 
portant un réticule constitué par deux traits en croix: ce dernier plan servira à 
déterminer l’emplacement des repères de plaque et à d’autres vérifications. On 
peut contrôler la verticalité de l’axe du théodolite en centrant la plaque portant 
les deux traits en croix sur l’image donnée par l’objectif quand la lunette est 
pointée sur le zénith et en faisant tourner le théodolite autour de son axe 
vertical. Le centrage de la plaque doit être conservé pour toutes ces rotations 
du théodolite, lorsqu’on l’observe au microscope. Dans ces conditions, le centre 
de l’image de la mire du collimateur est, dans le plan focal de la chambre, le 
point principal. Quand ce réglage a été exécuté, le plan de verre est remplacé 
par une plaque photographique et l’opérateur prend une série de poses, en 
faisant varier, pour chaque pose, le site du théodolite, lu sur son cercle vertical, 
généralement de 5°. Chaque fois que le faisceau émergent du théodolite n'est 
plus centré par rapport à l’objectif de la chambre, on fait glisser le théodolite 
sur ses chemins de guidage, de la quantité voulue. Quand les photographies 
relatives à une diagonale ont été prises, on fait tourner le support de 45° et on 
prend de nouvelles photographies, sur la même plaque et en suivant la même 
méthode. 
Quand on exécute également la mesure de la distorsion tangentielle, il 
est indispensable, pour toute position du théodolite, de corriger son dépla 
cement éventuel en azimut, observé grâce à la petite lunette (12). Les mesures 
sont faites sur la plaque photographique au comparateur, avec une précision 
de 2 microns. L’une des diagonales de la plaque est alignée le long de l’un des 
axes du comparateur, l’origine des mesures étant l’image du point principal. 
On peut lire la distorsion tangentielle le long de l’autre axe. 
Les courbes de distorsion correspondant aux diverses demi-diagonales ne 
peuvent en général se superposer l’une à l’autre, pas plus qu’à la courbe 
moyenne, en raison des dissymétries de l’objectif. Le calcul du point de symétrie 
est effectué selon des règles bien connues. Dans des cas plus complexes, les 
coordonnées du point de symétrie sont déterminées de manière à rendre la 
distorsion symétrique dans les limites fixées à l’avance en tout point du champ. 
L’équipement permet d’exécuter ces diverses déterminations et de les reprendre, 
sans avoir à déplacer la chambre de prise de vues. 
Finalement, toujours à l’aide du plan de verre portant la croix gravée, on 
procède au réglage des repères de plaque.
	        
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