Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Premier fascicule)

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sans importance sur la précision de la restitution : pour une altitude de vol 
de 2.000 mètres, la restitution est aussi précise que pour une surface immo 
bile, avec un rapport B/H de la base à l’altitude égal à 1 /2 (cas des chambres 
à grand angle) si la simultanéité des prises de vues est assurée à 1/15 se 
conde environ, ce qui est très facile à obtenir comme en vient de le voir; par 
contre le déplacement de la crête à la surface de la mer exige une simulta 
néité des prises de vues, dans les conditions de vol qui viennent d’être définies, 
de 1/200 seconde. Ce résultat est plus difficile à atteindre; les essais de 
laboratoire décrits ci-dessus montrent qu’il est cependant dans les limites 
des possibilités de l’appareillage réalisé à l’I.G.N. 
Le programme considérable qu’ont dû entreprendre les diverses esca 
drilles de prise de vues aériennes de l’Institut Géographique National au 
printemps 1952 a obligé à utiliser à plein les avions et les chambres de prise 
de vues, à tel point qu’aussi bien les essais de restitution de la houle, que les 
expérimentations sur lesquelles nous donnerons ci-après quelques indications 
ont dû être reportés. L’Institut Géographique National envisage en effet 
l’utilisation du déclenchement simultané pour résoudre les problèmes 
suivants : 
1") Levés des côtes. 
La restitution des zones côtières présente d autant plus de difficultés 
que les couples de photographies comportent une plus forte proportion de 
surface de mer inutilisable à la formation de l’image plastique : la stéréo- 
préparation dans la zone terrestre doit être d’autant plus dense que cette 
zone est plus réduite, les erreurs à craindre sont d’autant plus graves que la 
côte est plus accidentée, la formation de l’image plastique et son basculement 
sont longs et difficiles, etc... 
La prise de deux clichés simultanés depuis deux avions différents permet 
au contraire d’utiliser aussi bien la surface de la mer que la surface du sol 
pour former l’image plastique. La surface moyenne de la mer constitue en 
outre un plan de référence permettant, si elle occupe une partie importante 
du couple, d’assurer l’orientement des verticales. Le levé des côtes, pro 
blème fondamental pour les hydrographes, pourrait ainsi se contenter d une 
préparation au sol extrêmement réduite : la mise à l’échelle se ferait par la 
méthode de triangulation par plaques à fentes radiales, l’orientement des 
verticales, au moyen de la surface moyenne de la mer. 
2°) Levé des îles de petites dimensions. 
Les îles de petites dimensions, au moins dans un sens (sens perpendi 
culaire à la ligne de vol), pourraient être levées en utilisant toujours la 
surface moyenne de la mer comme surface de référence, ce qui évite toute 
préparation altimétrique. En opérant avec les chambres à plaques ou à film
	        
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