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Mode d’interprétation des essais.
Pour chacune des plaques et pour les diverses mires à caractère pério
dique (traits parallèles, carrés, cercles), on a déterminé la distance R du
centre de l’image de la mire à la zone limite où la séparation n’est plus pos
sible, ainsi que le déplacement théorique correspondant de l’image pendant la
pose, égal à
2 iRnt
où n est le nombre de tours par seconde de la mire et t le temps de pose.
Pour les mires formées d’un trait unique, on a mesuré la longueur du
filé vrai Lv en bordure de mire, soit à 1 5 mm. du centre, et on l’a comparée
au filé théorique
Lt = 2 t: n t. 15 mm.
où n et t sont les quantités définies ci-dessus.
Pour connaître le temps de pose, on a déterminé à l’oscillographe
cathodique la courbe d ouverture de l obturateur pour les différentes ouver
tures de diaphragme et les différents temps de pose utilisés; il convient alors
de déterminer ce que 1 on introduira dans la formule précédente comme
temps de pose. On a le choix entre plusieurs valeurs, durée totale d’ouverture
AB, temps de pleine ouverture CD, ou mieux, et c’est la définition qui a été
d’abord adoptée, temps de pose EF correspondant à un rectangle EFE’F
d’aire équivalente à celle de la courbe (fig. 7).
Fig. 7.
Courbe d’ouverture d’un obturateur.
Pratiquement cette durée « efficace » diffère peu de celle qui correspond
à l’ordonnée moitié de l’ordonnée totale.
Les résultats individuels relatifs aux filés présentent une plus grande
dispersion que ceux relatifs à la limite de séparation : la raison en est qu i!
est difficile de mesurer un filé, comme nous l’avons déjà dit; cela a même
été impossible avec les mires à faible contraste. La considération de la limite
de séparation de mires à traits offre donc un moyen expérimental intéressant
pour l'étude des filés, notamment lorsque les contrastes sont faibles.