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différentes plages a été étalonnée par les laboratoires de Kodak-Pathé. La
différence de densité de deux plages successives est voisine de 0,15.
Après impression dans les conditions définies plus haut, le sensitogramme
est développé à 18° centigrades en cuvette agitée dans un révélateur qui
contient par litre :
— 2 grammes de génol,
— 5 grammes d’hydroquinone,
— 35 grammes de sulfite de sodium anhydre,
— 25 grammes de carbonate de sodium anhydre,
— 1,5 gramme de bromure de potassium.
Le développement a lieu aussitôt après l’impression; il a été fixé uni
formément à 1 minute 30. Il est suivi d’un fixage acide d’une durée comprise
entre 5 et 1 0 minutes dans un bain contenant par litre 350 grammes d’hypo-
sulfite et 50 centimètres cubes de bisulfite.
Le fixage est suivi d’un lavage en eau abondamment renouvelée d’une
durée supérieure à 30 minutes. Les sensitogrammes sont enfin séchés et
redressés à la presse. Les papiers brillants ne sont pas glacés, en raison de
l’emploi qui en est fait pour la stéréopréparation ou le complètement, emploi
qui exige de pouvoir écrire facilement sur les épreuves.
Les densités des différentes plages des sensitogrammes sont mesurées
au densitomètre Photélec (construit en France à Cachan) dont le schéma
est donné ci-dessous (figure 2).
Une lampe L alimentée par le secteur par l’intermédiaire d’un transfor
mateur éclaire à 45° le sensitogramme S. La lumière transmise normalement