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Fig. 10 Distorsion pour différentes positions du diaphragme
Dans la Fig. 10 on a indiqué les variations de la distorsion, constatées pour l’objectif
D, pour différentes positions du diaphragme. La plus grande variation est inférieure
à 1.5 micron. Pour le praticien de la photogrammétrie il est de la plus grande utilité de
savoir que la distorsion de son objectif n’est pas influencée par une variation du dia
phragme.
Répartition de l'éclairage
La répartition de l’éclairage dans le plan-image fut déterminée indirectement; à cet
effet on appliqua une méthode connue comportant la mesure de la grandeur de la
pupille d’incidence pour différents angles de champ On peut en déduire la répartition
«géométrique» de l’éclairage; c’est la quantité de lumière reçue par l’émulsion, sans
tenir compte de l’absorption dans l’objectif et des pertes par réflexion, qui toutes deux,
dépendent de l’angle d’incidence. Des travaux sont en cours pour étudier ces deux
dernières influences et obtenir, par conséquent, la répartition absolue de l’éclairage et
non la valeur «géométrique». Les résultats des mesures géométriques sont indiqués
ci-après.
Le procédé métrique connu consiste à placer dans le plan-image (donc contre le cadre-
appui de la caméra) une mince tôle percée d’un petit trou puis à éclairer depuis l’ar
rière avec une lampe. Fig. 11. La section transversale Q a de la gerbe parallèle de
rayons du côté objet est déterminée photographiquement; cette section est mesurée
perpendiculairement à l’axe optique de l’objectif et, à cet effet, on applique un papier
sensible sur le filtre de la caméra. Un raisonnement élémentaire permet de déduire
l’intensité lumineuse dans le plan-image en fonction de la section transversale Q a ,
pour un objet éloigné émettant une lumière de densité B et lorsque l’objectif est exempt
de distorsion