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Les Pays-Bas utilisent pour les cartes de la métropole le procédé de détermi
nation du canevas sur le terrain. Il en est de même au Canada où l’on
n’utilise l’aérotriangulation que lorsque les brigades de terrain n’ont pas pu
déterminer certains points nécessaires.
C’est également le mode le plus fréquent de détermination du canevas
aux U.S.A.
2°) par Aérotriangulation ou triangulation radiale.
On trouve là des variantes de méthodes nombreuses, suivant que
certains couples sont entièrement équipés par ces procédés, ou qu’on lui
demande seulement des points surabondants, tous les couples ayant été
équipés sur le terrain d’un nombre minimum de points.
Aux Pays-Bas, en terrain tropical, on utilise suivant les cas l’Aérotrian-
gulation spatiale ou la triangulation radiale.
Aux U.S.A., on utilise le multiplex et le stéréoplanigraphe surtout pour
donner les positions planimétriques des points de contrôle altimétrique,
déterminés en altitude sur le terrain. C’est donc employer l’Aérotriangulation
exclusivement en x, y. En certains cas, on utilise même des bandes prises
transversalement par rapport à la couverture régulière, pour déterminer le
canevas planimétrique aux extrémités des bandes qu’on restituera. Ces
bandes transversales sont distantes de 20 à 35 km.
En France, le cheminement photogrammétrique (Aérotriangulation
spatiale) sert à la détermination du canevas pour la carte au 1/50.000
d’Afrique du Nord dans les couples non préparés sur le terrain : en moyenne
4 couples sur 5. La triangulation radiale (slotted templat method) sert à
déterminer le canevas planimétrique pour la carte au 1 /100.000 d’Outre-Mer,
le canevas altimétrique étant déterminé par mesures barométriques.
La Suède emploie l’Aérotriangulation pour tirer du canevas géodésique
un canevas de restitution de densité suffisante.
En Italie, le procédé est surtout employé Outre-Mer en utilisant la
périscope solaire. En Italie métropolitaine il n’est guère utilisé que sur de
courtes distances (8 à 10 km.) pour franchir une zone boisée et dépourvue
de points identifiables au sol.
L’Autriche annonce que ce procédé est exclusivement utilisé depuis
1950 pour l’établissement du canevas planimétrique et altimétrique, avec
signalisation préalable des points connus préexistants.
En Allemagne pour le 1 /25.000, on emploie de courts cheminements
de 8 à 10 couples appuyés sur les points géodésiques. On a mis au point
une méthode pour utiliser les points géodésiques non identifiables, par des
mesures relatives exécutées sur certains points auxiliaires. La méthode a
même été étendue à la carte au 1 /5.000, en consentant des sacrifices sur la
précision.