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En Belgique, l’I.G.M. utilise le cheminement photogrammétrique seule
ment pour l'établissement du canevas des zones boisées ou accidentées. Pour
les levés du Congo Belge le cheminement photogrammétrique est employé
systématiquement pour l’établissement du canevas de restitution.
Le Service de Photogrammétrie des Travaux Publics détermine
seulement sur le terrain le canevas de un couple sur dix (levés au 1/5.000)
ou un couple sur cinq (levés au 1 /1.000). S’il y a plus de cinq couples sans
points connus, on ajoute sur le terrain des points altimétriques intermédiaires.
La compensation est graphique dans le premier cas analytique dans le second.
Densité du canevas.
Ces densités sont à peu près comparables dans les différents pays,
lorsque ce canevas a été amené soit par travaux de terrain, soit par aéro-
triangulation à la densité nécessaire pour une restitution correcte et sûre;
on retrouve dans beaucoup de pays la dissociation entre le canevas plani-
métrique et le canevas altimétrique, réalisée depuis de longues années en
Lrance, car il faut un nombre de points planimétriques pour la mise à
I échelle, très inférieur au nombre de points altimétriques nécessaires non
seulement pour assurer l’orientement absolu, mais pour contrôler la planéité
des surfaces de niveau.
Ces nombres sont :
en moyenne 2 points planimétriques par couple;
6 points altimétriques par couple au moins.
Bien entendu, lorsque le canevas planimétrique résulte d’une aérotrian
gulation spatiale ou d’une triangulation radiale, le nombie de ces points peut
être aisément augmenté, et est porté pour la planimétrie à 4 au moins par
couple, et ce n’est plus le nombre des points de terrain qui compte, mais
celui des couples franchis par aérotriangulation.
Dans les pays où la triangulation géodésique est réalisée avec grande
densité, ces points sont utilisables soit comme points planimétriques, soit
comme points altimétriques. C’est le cas en Suisse, où, pour la carte nationale,
la densité de 2 points par kirr fournit 8 à 1 0 points par couple de clichés.
En Italie toutefois, l’I.G.M. de Llorence détermine 4 points planimé
triques par couple, au voisinage des angles, et souvent un cinquième point
au centre, parfois connu seulement en cote, et en outre de nombreux points
par visées zénithales directes ou inverses.
L’I.G.M. de Bruxelles annonce 2 points planimétriques et 5 points
altimétriques par couple. La Linlande donne respectivement 2 et 4 points de
chaque catégorie par couple.