e) « LA CONDUCTION OPTIQUE-MÉCANIQUE DES LIGNES DE
VISÉE HOMOLOGUÉS DANS LE PHOTOSTÉRÊOGRAPHE
NISTRI MOD. BETA », par M. le Commandant Luigi Ronca.
Dans le photostéréographe Mod. Beta, la ligne de visée projetant dans
l’espace du modèle les points de chaque photogramme est identifiée opti
quement par pointage en régime télescopique d’une marque sur le point
image du photogramme.
Pour traduire mécaniquement au coordinamètre la direction du point
image donnée optiquement par le collimateur (marque à l’infini) l’instrument
se sert de la même tige tubulaire qui accueille les dispositifs optiques de la
marque. L’arrangement est réalisé de telle manière que l’approximation de
parallélisme entre la direction optique de collimation et la direction mécanique
individuée par la ligne droite passant par les centres des cardans qui sup
portent la tige soit du même ordre que la tolérance instrumentale admise.
L’auteur traite la question de la conduction optique-mécanique des
lignes visuelles pour le nouveau restituteur Nistri, selon deux interprétations.
Selon une première interprétation qu’on pourrait dire historique l’auteur,
au moyen d’une analyse comparative expose le passage de la conception pri
mitive du photostéréographe Mod. Alfa utilisant le pancratique, à la solution
de la tige tubulaire collimatrice du nouveau Mod. Beta.
Selon la deuxième interprétation, qu’on pourrait appeler objective,
l’auteur montre aussi comment la solution, qui a permis d’obtenir l’appro
ximation de parallélisme entre les directions optiques et mécaniques à consi
dérer pour la conduction des lignes de visée, résulte directement de la solution
d un problème de statique posé dans sa forme absolument rigoureuse.
L’exposition est complétée par les développements analytiques stric
tement indispensables pour expliquer les résultats principaux, et donne un
aperçu des conditions principales d’ajustage auxquelles le système de colli
mation télescopique doit satisfaire.
Sur la base des valeurs des précisions qu’on peut obtenir avec le
système de conduction envisagé, l’auteur affirme que l’insertion de la tige
collimatrice dans le dispostif télégonioscopique Nistri représente une amé
lioration décisive dans le champ de la technique constructive des restituteurs
photogrammétriques.
L’auteur donne une interprétation du télégonioscope Nistri en l’envi
sageant comme une sorte de généralisation du principe métrophotographique
énoncé par Porro qui fait ressortir les caractères de simplicité du nouveau
dispositif, surtout sous le rapport de l’ajustage du restituteur.