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Mr. Poivilliers exprime alors ses regrets que des communications de ce genre
soient présentées, sans aucune indication des procédés employés, et que les auteurs
se retranchent ensuite derrière des questions de secret pour ne donner aucune
explication.
A 15 H.48, M. Eden (Angleterre) présente „Quelques aspects de la Photo-
grammétrie en Grande Bretagne.”
A 15 H.55, Mr. Scherpbier (Pays-Bas) résume sa communication: „Applica
tion de la Photogrammétrie au tracé des routes en région tropicale.”
A 16 H.02, Mr. von Frijtag Drabbe (Pays-Bas) présente: „Quelques aspects
nouveaux de la vision stéréoscopique.”
A 16 H. 14, Mr. Nistri (Italie) présente à la place de Mr. Parenti la com
munication: „Reproduction photographique comme intermédiaire entre la prise
de vues et la restitution.”
A 16 H.27, Mr. Daniel (France) résume, au nom de l’Institut Géographique
National la monographie sur „La carte du Grand Duché de Luxembourg”, puis
la communication intitulé „La Photogrammétrie à l’Institut Géographique
National.”
Aucune discussion ne suit la présentation de ces diverses communications et
la séance est close à 16 FI.50.
Séance du 12 septembre.
Cette séance était consacrée, comme nous l’avons dit à l’élaboration des
voeux à émettre par la Commission II pour être présentés au Bureau de la So
ciété Internationale.
La séance est ouverte à 13 H.28.
Le Président donne lecture de la proposition rédigée par la Délégation
Française pour l’organisation de compétitions internationales.
Mr. Harry demande la parole (13 H.35). Il se déclare d’accord en principe
sur la recherche des normes. Mais est-ce que la proposition française ne va pas
trop loin? Ne peut-on se contenter de normes pour les appareils de restitution:
grandes échelles, petites échelles, cheminement photogrammétrique. Mr. Poivil
liers répond sur la difficulté d’établir des normes. A qui donnerait-on le con
trôle? D’autre part les normes ne porteront que sur la précision et non sur le ren
dement et la commodité d’emploi. Mr. Poivilliers expose quelques difficultés
prévisibles pour réaliser la proposition française: prise de vues, déplacement des
appareils de restitution, choix du lieu de l’expérience, organisation des contrôles,
mais tout cela ne semble pas insurmontable. Peut-être les constructeurs trouve
ront ils trop onéreux de déplacer des appareils pour une telle compétition, mais
ils en transportent bien pour les présenter dans des expositions.
A 13 H.43, Mr. Blachut (Canada) demande la parole. A son avis, la propo
sition française va trop loin. Le rôle de la S.I.P. peut-être de fixer les modes de
contrôle et de guider dans le choix des normes, mais constituer une autorité
internationale pourra conduire à des dissensions graves entre les pays. Une autre
difficulté serait le choix du lieu de la compétition et la constitution du Jury.
Ce Jury international n’aurait pas l’autorité nécessaire parce que beaucoup de
pays refuseraient de se soumettre à ses décisions. Mr. Blachut croit plus sage