Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Premier fascicule)

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d’adopter la méthode préconisée par les Américains, pour essayer de normaliser 
le contrôle des appareils. 
Mr. Poivilliers répond que ce serait dangereux pour les constructeurs de 
laisser contrôler et classer les appareils par des opérateurs d’un pays étranger, ce 
qui ne serait pas le cas avec la proposition française. Le test Pennington ne porte 
que sur une partie des opérations. Avec la proposition française on pourrait 
mieux juger du rendement des appareils, de leur facilité d’emploi, de leur préci 
sion, comparer les appareils des différents ordres et arriver peut-être à la con 
clusion que les appareils de premier ordre ont un rendement aussi élevé que les 
appareils dits simplifiés, et considérés souvent comme à grand rendement. 
A 13 H.49, Mr. Blachut reprend la parole: „Je ne vois pas de difficultés à 
„admettre les chiffres de précision donnés par les constructeurs pour leurs 
„appareils; dans 80 ou 90% des cas, ces chiffres correspondent à la réalité. La 
„proposition française risque de gêner le développement de l’industrie photo- 
„grammétrique.” 
A 13 H.50, le Général Hurault (France) prend la parole. Il dit en 
substance: „Je suis étonné que les photogrammètres utilisateurs de ces appareils 
„n’acceptent pas d’enthousiasme cette proposition de comparer les appareils 
„dans le domaine pratique de leur emploi. Que des constructeurs hésitent, on 
„peut le concevoir. Mais nous sommes surtout des utilisateurs qui devrions être 
„heureux de cette occasion d’acquérir de nouveaux enseignements. Les seules 
„difficultés à résoudre devraient être des difficultés matérielles qui ne seraient 
„sans doute pas insurmontables.” 
„La Commission II pourrait être chargée d’une première expérience: 
„précision et rendement d’un appareil pour une échelle donnée: 
1 
1 
25.000 10.000 
1 
„ou 
5.000 
-. Quelle nation accepterait d’organiser l’expérience? Sans doute la 
„France accepterait-elle. Il y a à résoudre un problème de terrain et un pro 
blème de prise de vues. La problème serait facile à résoudre, car il 
„s’agirait d’une surface relativement petite qui pourrait être choisie loin 
„de toute zone économiquement ou stratégiquement importante. Pour la prise 
„de vues, le pays organisateur pourrait se charger de la prise de vues avec le 
„même avion et les différentes chambres, à l’échelle demandée par chaque 
„compétiteur. Un photographe du pays intéressé serait à bord de l’avion et ferait 
„recommencer le cas échéant une opération qui ne lui paraîtrait pas satisfai 
sante. 
„Quant à la détermination des points de canevas, chaque compétiteur 
„demandera le nombre de points nécessaires aux emplacements voulus; ce 
„canevas serait déterminé par une commission internationale, qui établirait en 
„même temps un canevas surabondant, lequel serait tenu secret et servirait au 
„contrôle de la restitution. Le Jury international interviendrait pour juger des 
„résultats, au besoin par des contrôles sur le terrain. Le Jury examinerait aussi 
„les conditions des travaux en ce qui concerne les temps passés, les difficultés 
„rencontrées, les prix de revient. Je suis sûr que la France accepterait de monter 
„cette expérience dans des conditions que je garantirais tout à fait impartiales.” 
Après un bref arrêt, le Général Hurault reprend la parole pour ajouter:
	        
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