Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Premier fascicule)

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l’échelle maximum possible, compte tenu des autres considérations imposées par 
le conception de l’appareil. 
Il ne semble pas qu’aucun type de matériel de restitution ait atteint ses 
performances optimum. 
Sur le marché, sont apparus au cours de l’an dernier beaucoup de modèles 
nouveaux d’appareils à transport optique de l’image, modèles améliorés si l’on 
en croit la publicité, et il est très probable que le proche avenir verra survenir 
des modifications et améliorations du même genre dans le domaine des restitu- 
teurs à projection. 
Les premiers matériels de restitution par projection, qui ont été largement 
adoptés et qui utilisaient des diapositives réduites, ne pouvaient certainement 
pas rivaliser avec les appareils d’autres types sur le plan de la seule précision, 
mais d’autres facteurs parmi lesquels le prix et la possibilité de construction en 
grande série contrebalançaient assez la moindre précision, pour que ces appareils 
se soient solidement implantés en photogrammétrie à travers le monde. Les en 
seignements tirés de leur emploi ont fourni une base excellente pour la réalisa 
tion du Kelsh Plotter. 
Le Kelsh Plotter exploite des contre-types positifs à échelle originale, 
qu’on peut tirer par contact, ce qui supprime la nécessité d’une tireuse spéciale 
très onéreuse. Le dispositif d’éclairage est conçu de façon que toute la lumière 
se trouve concentrée sur la petite surface de l’écran traceur, la lumière projetée 
suivant automatiquement celui-ci dans ses mouvements. Cette conception a per 
mis de réduire à la fois l’ouverture de l’objectif de projection et les dimensions 
de la source lumineuse. Il en résulte une projection extrêmement lumineuse, 
une très grande profondeur de foyer (c’est un des points faibles dans les appareils 
à projection optique), et il n’y a plus aucun problème de dispersion de la chaleur. 
Les tiges-guides des projecteurs servent à la commande d’un correcteur 
automatique de distorsion, soit de l’objectif de prise de vues, soit de l’objectif 
de projection. Au moyen d’une liaison mécanique appropriée, l’objectif de 
projection se déplace le long de son axe vertical, ce qui fait varier en plus ou 
moins la distance de la diapositive à l’objectif. Bien qu’un procédé de correction 
aussi simple ne soit pas rigoureux à 100%, la valeur de l’erreur, dans les limites 
d’emploi de l’appareil, reste en dessous de ce qui est visuellement perceptible, et 
en pratique, le dispositif s’est révélé extrêmement satisfaisant. 
On peut aussi faire intervenir dans le dispositif correcteur les éléments 
correspondant à la courbure de terre. Ces éléments prennent d’autant plus 
d’importance que les clichés sont pris plus haut. 
L’appareil peut, sans aucune modification, être utilisé pour des clichés 
convergents jusqu’à 20 ou 25 degrés, et un modèle destiné à l’exploitation des 
obliques Trimétrogon est en cours de réalisation. 
On a pu augmenter énormément la souplesse d’emploi de l’apareil en lui 
ajoutant un pantographe. Tel qu’il est conçu, ce dernier permet d’obtenir seule 
ment une échelle réduite par rapport à celle des clichés. Des moyens de reconsti 
tution des inclinaison latérale et longitudinale de chaque couple de clichés (bulle 
d’un niveau) permettent d’utiliser le Kelsh Plotter pour le cheminement photo 
grammétrique planimétrique et altimétrique. 
Les caractéristiques mentionnées ci-dessus constituent des améliorations cer 
taines de ce type d’appareils, mais il est curieux de voir combien il est difficile 
d’évaluer quantitativement ces perfectionnements.
	        
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