Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Premier fascicule)

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6°. Au moment de l’orientement des clichés, les lectures et les calages sont-ils 
possibles pour le restituteur, sans qu’il quitte son siège? 
7°. L’appareil est-il construit de façon qu’il soit possible d’exécuter un chemi 
nement aérien continu avec lectures des coordonnées depuis le siège du restitu 
teur? L’appareil est-il muni d’un système d’enregistrement mécanique du système 
de coordonnées? L’appareil est-il adapté seulement à la détermination graphique 
des points du cheminement aérien? 
8°. Quels rapports de transmission sont possibles entre le cliché aérien et la 
carte? Par exemple, du rapport de réduction 3 à 1 au rapport du grandissement 
1 à 10? 
9°. Quelles sont les conditions concernant la stabilité des réglages, et sur quelle 
durée de vie de l’appareil peut-on compter, si l’appareil fonctionne régulière 
ment, et s’il n’y a pas de diminution sensible de la précision? 
10°. Est-il possible de revenir à la précision initiale par une révision complète 
de l’appareil? Après combien d’heures de fonctionnement cette révision s’im 
poserait-elle et quel en serait le prix de revient? 
11°. Quel est le prix de l’appareil neuf? 
En dehors de la précision planimétrique qu’on peut atteindre en passant des 
clichés à la carte, il faut faire intervenir les considérations qui précèdent; elles 
influeront, dans une certaine mesure, sur la précision. Par exemple, si l’on em 
ploie un rapport d’agrandissement élevé, les engrenages qui réalisent cet agran 
dissement produiront certaines erreurs sur la carte. Un autre exemple nous est 
fourni par les appareils du genre „Multiplex”, pour lesquels ce système d’obser 
vation lui-même est cause d’une certaine imprécision. Dans les deux cas, les con 
sidérations énumérées plus haut pourront avoir leur infuence sur la précision 
planimétrique. 
Un certain nombre de ces considérations n’a rien à voir avec la précision 
planimétrique elle-même, mais elles auront leur importance lorsqu’on voudra 
juger un appareil. Tout acquéreur d’un appareil devrait savoir exactement à quel 
but il le destine. Les entreprises peu importantes, qui ont à exécuter toutes sortes 
de travaux avec le même appareil, doivent rechercher un matériel ayant la 
gamme d’utilisation la plus étendu. S’il s’agit du levé photoaérien d’une région 
très développée et à planimétrie dense, la possibilité d’exploiter des clichés obli 
ques importera beaucoup moins que les qualités optiques du système d’observa 
tion de l’appareil. Il résulte à l’évidence de ces divers exemples qu’une compa 
raison d’ensemble des appareils restituteurs est une question complexe, et que la 
valeur de cette comparaison dépend essentiellement des problèmes à résoudre. 
Examinons maintenant de plus près le contrôle de la précision d’un appa 
reil de restitution déterminé. Ce contrôle peut se faire soit en comparant la pré 
cision avec celles d’autres appareils de même type, soit en sondant la perte de 
précision dans le temps. Pour avoir des expressions comparables entre-elles pour 
définir cette précision, celle-ci devrait être exprimée de préférence en valeurs 
angulaires mesurées sur le cliché original. 
Si l’on considère les méthodes adoptées par les constructeurs européens, on 
constate que toutes (sauf une) s’apparentent au test proposé par M. Pennington. 
Pour la vérification de leurs appareils, tous utilisent des réseaux quadrillés. Les 
réseaux de la Galileo ont un intervalle de traits de 20 mm pour le format 18 X
	        
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