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mais aussi monoculairement. A cette fin, les deux porte-plaques sont calés à
l’horizontale; on détermine la distance principale et le point-origine des
coordonnées, et on mesure les coordonnées des croisées du réseau à gauche et à
droite.
2°. Il est nécessaire de faire les mesures sur réseaux à deux, ou encore mieux à
trois hauteurs différentes, en choisissant des valeurs telles qu’on explore tout
l’espace restituable.
L’appareil peut être réglé de façon telle que, pour une valeur donnée de h,
les erreurs dx et dy soient pratiquement éliminées; ainsi le test Pennington
donnerait d’excellents résultats, alors qu’à d’autres valeurs de h, on aurait des
erreurs très gênantes.
Pour la vérification de l’orientement interne, il est absolument nécessaire
d’apdapter le test Pennington à la pratique industrielle journalière.
Si, pour une certaine hauteur, on introduit une longueur de base, dont la
valeur est supposée correspondre au champ de la chambre de restitution, et si on
oriente stéréoscopiquement l’image plastique formée par les deux réseaux,
— comme le propose M. Pennington — des erreurs inégales dans l’introduction
des distances principales pourront être éliminées par exemple par un réglage
correspondant de la convergence. Ce réglage n’introduira qu’une légère défor
mation de l’image plastique. S’il y a des erreurs égales sur les distances princi
pales à gauche et à droite, on ne constatera aucune anomalie en faisant les
mesures à une seule hauteur; et pourtant, pour des hauteurs différentes, des
erreurs appréciables et constantes apparaîtront entre les projections successives
des réseaux. Pour cette raison également, on doit considérer comme insuffisantes
les mesures faites avec une seule hauteur.
3°. Pour un contrôle complet d’appareil, les mesures faites avec les éléments
correspondant à un grand champ ne sont pas suffisantes. La précision de levé
correspondant aux objectifs à champ normal et à un rapport
B
H
V3 doit être
également prise en considération.
4°. Le nombre de points du réseau sur lesquels M. Pennington recommande les
mesures est lui aussi insuffisant. L’étude des diagrammes des déformations résul
tant des distorsions résiduelles montre que la mesure sur tous les points du réseau
indiqués par M. Pennington sur son schéma constitue un minimum.
Il est souhaitable d’avoir des mesures sur un nombre de points plus grand,
par exemple sur les verticales principales et l’horizontale principale.
De même, il faudrait recommander le choix de points supplémentaires au
milieu des diagonales 1—4, 3—4, 8—9 et 8—11. Si l’on y ajoute encore les
milieux des diagonales 4—5, 4—7, 5—8 et 7—8 du schéma de M. Pennington,
on obtient exactement les 23 points utilisés par les constructeurs pour le contrôle
des appareils.
5°. Lorsqu’on veut exécuter un test standard, on devrait préconiser une trian
gulation continue de deux réseaux. Ce genre de triangulation fournit des éclair
cissements intéressants sur les erreurs systématiques provoquées, par l’appareil,
même pour une longueur de base rigoureusement constante. On pourrait prévoir
encore une extension du test en refaisant cette triangulation à une hauteur dif
férente, c’est-à-dire avec une longueur de base différente. Cette deuxième expé
rience indiquerait dans quelle mesure la longueur de la base influe sur les erreurs
systématiques de la triangulation.