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C’est là un élément important qui renseigne l’usager sur l’intérêt qu’il y a à
faire le cheminement avec une base constante,
6°. Nous ne sommes pas d’accord sur l’extension proposée par M. Pennington
sous la rubrique 1.
Pour juger de la qualité des appareils de restitution, il est capital que l’image
plastique puisse être sondée jusque dans les angles.
7°. En ce qui concerne la répétition des observations, nous voulons préciser ce
qui suit: nous pouvons, comme le fait la Galileo, répéter cinq fois chaque pointé
et adopter la moyenne des cinq lectures comme donnée d’observation: Il est
cependant préférable de répéter chaque pointé et la lecture correspondante une
seule fois. L’ensemble des mesures sur les réseaux aussi bien que l’ensemble des
mesures du cheminement sur réseaux devrait être fait deux fois pour trois hau
teurs différentes. Chaque longueur de base se trouverait ainsi utilisée deux fois.
C’est seulement un nombre de mesures tel qu’il se traduise par deux chiffres dif
férents pour chaque valeur des coordonnées du réseau, qui fournirait une notion
exacte de la précision de l’appareil, à condition que l’ensemble des résultats soit
suffisamment cohérent.
Au moyen des deux pointés exécutés sur chaque point, on peut juger de la
précision réelle de la mesure. Le différence entre les coordonnées d’un même
point du réseau, différence résultant des deux séries d’observations, donne une
idée de la sensibilité et de la stabilité de l’appareil.
La comparaison sur les points du réseau des coordonnées observées et des
coordonnées vraies définit finalement la précision que l’appareil permet d’at
teindre.
8°. Si, après qu’on a fait ces répétitions et qu’on a comparé les valeurs obser
vées et les valeurs vraies des coordonnées, on désire exprimer le résultat en er
reurs moyennes quadratiques, il faut aussi définir la méthode de calcul de ces
erreurs moyennes.
En dehors des considérations ci-dessus qui concernent la précision de l’ap
pareil, il est nécessaire d’exécuter un contrôle différent: la détermination du
pouvoir séparateur de l’appareil. Ce test devrait s’étendre à tous les intermédi
aires depuis le négatif original jusqu’à l’image telle qu’elle est observée au mo
ment de la restitution. La méthode la plus simple consiste à réaliser un certain
nombre de reproductions photographiques des tableaux de mires utilisés pour
déterminer le pouvoir séparateur des objectifs photographiques. Il est judicieux
de reproduire ce tableau de mires en au moins 15 endroits d’une même plaque
diapositive. Une solution provisoire peut consister à coller 15 petites diapositives
du tableau de mires dans les positions convenables sur un diapositif noirci. On
utilisera des mires à faible contraste.
On peut placer cette plaque dans l’appareil à étudier et compter le nombre
de traits par millimètre qui restent vus séparés. Pour les appareils nécessitant une
réduction du cliché original, la plaque aux 15 petites images devra être réduite
de façon appropriée, et le résultat sera observé de la même façon que dans le
mode normal d’exploitation de l’appareil. Même pour les matériels du genre
Multiplex, on obtient par ce procédé la possibilité de comparer objectivement le
pouvoir séparateur résultant de tout le processus de restitution.
Il est clair que, en dehors des mesures sur réseaux, dans lesquels le pouvoir
séparateur ne joue qu’un rôle minime, l’appréciation ci-dessus du pouvoir sépa