Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Deuxième fascicule)

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Il n’y a pas de discussion. Le président annonce que M. Wassef sera 
heureux de répondre par écrit aux réactions des auditeurs et communique son 
adresse: The Survey of Egypt, Gizah (Egypt). 
M. Landen lit alors la seconde communication de M. Wassef: ,,La trian- 
gulation aérienne analytique rendue praticable." Le texte intégral se trouve 
dans Photogrammetria, Special Congress Number, 1952. Il n’y a pas de dis- 
cussion. 
La troisiéme communication est faite par le Prof. Roelofs, Delft (Pays- 
Bas) qui parle de: ,La compensation de la triangulation aérienne par la 
méthode des moindres carrés" (Texte intégral dans Photogrammetria, Special 
Congress Number, 1952). 
Conformément au programme, je voudrais vous parler de l'aérotriangu- 
lation. Tout d'abord, le mot ,triangulation", en cette matiére, n'est pas d'un 
choix trés heureux, bien qu'il soit généralement adopté et par conséquent doive 
être retenu. Il suggère en effet qu’on mesure des triangles, alors qu’en réalité, 
on observe des parallaxes latérales et longitudinales. Le fait que la triangulation 
aérienne, comme la triangulation terrestre, nous fournit les coordonnées hori- 
zontales et l’altitude de certains points terrestres semble avoir introduit le mot 
en question. On ne peut guère découvrir d’autre ressemblance. En ce qui 
concerne la méthode de compensation, il y a jusqu’à présent une différence 
importante, la triangulation terrestre étant généralement compensée par les 
moindres carrés tandis que la triangulation aérienne est habituellement reliée 
aux points terrestres de contrôle par l’une ou l’autre méthode d’interpolation. 
Ces méthodes d’interpolation ont incontestablement leurs mérites, particulière- 
ment pour les aérotriangulations secondaires, de même que pour les triangula- 
tions terrestres d’ordre inférieur, mais nous croyons qu’il est desirable 
d’examiner au moins la possibilité d’appliquer la méthode des moindres carrés 
à la compensation des aérotriangulations de premier ordre. 
Nous nous limiterons provisoirement au cas du ruban isolé et nous 
discuterons quelques différences théoriques et pratiques de l’interpolation et 
des moindres carrés. 
Une des méthodes les plus complètes d’interpolation est la suivante: les 
corrections à appliquer aux coordonnées-machine x, y et z sont calculées par 
des formules qui donnent ces corrections comme des fonctions paraboliques, 
du deuxiéme degré en x, dans trois sections longitudinales du ruban. On arrive 
à ce type de fonctions en admettant que les erreurs instrumentales et d'obser- 
vation sont de nature exclusivement systématique. Les coefficients de ces 
formules, au nombre de neuf pour chaque section, sont calculés à partir des 
erreurs x, y et z constatées aux deux extrémités et au milieu du ruban, où l'on 
doit disposer de groupes de points terrestres de contrôle. Si l’on emploie des 
fonctions paraboliques du troisième degré, auquel cas le nombre des coefficients 
est de douze pour chaque section, un groupe supplémentaire de points de 
contrôle est nécessaire. Ces groupes sont situés aux deux extrémités, au tiers et 
aux deux tiers du ruban. 
  
  
  
  
  
  
  
  
  
En déterminant les coefficients des formules d’interpolation à partir des 
erreurs x, y et z, cette facon de procéder tient évidemment compte des dévia- 
tions du ruban dans les directions x, y et z. Cependant, elle néglige les données 
concernant les inclinaisons longitudinale et latérale, le dévers et l’échelle qu’on 
pourrait tirer du contrôle terrestre, pourvu que les groupes de points — du 
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