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Je signale enfin que la methode „A altitude constante” est connue depuis de
nombreuses années et a été en particulier signalée au Congrés de La Haye.
M. Roelofs répond que son hypothèse ,,b, = 0” n'est pas essentielle à sa
théorie. Une méthode de compensation analogue peut être développée dans le cas
de toute autre hypothèse.
Quatrième communication.
Prof. Zeller (Zürich, Suisse) parle sur: ,,Un essai pratique de détermination
d’un réseau de points par triangulation aérienne de plusieurs rubans parallèles,
et sa compensation”.
En complément au texte publié dans Photogrammetria VIII — 4, page 184,
l’orateur peut donner les indications suivantes:
»Le contrôle des données statoscopiques a donné une erreur quadratique
moyenne de — 1,8 m pour la différence d'altitude entre deux points aériens de
prise de vue, c'est à dire + 1,25 m pour une indication statoscopique isolée.
La précision obtenue par notre procédé a prouvé l'efficacité de son principe.
Les erreurs moyenne quadratiques de position et d'altitude dans les rubans
transversaux doublement triangulés ont été — 3,4 m et + 2,5 m respectivement.
Ce contrôle comportait 18 points géodésiques.
Si nous calculons les erreurs moyennes quadratiques pour tout le bloc, après
compensation, nous obtenons + 3,0 m en position et + 4,7 m en altitude. Ce con-
trôle porte sur 80 points déterminés par le travail au sol et répartis régulièrement
dans tout le bloc.
Il faut noter qu’à cause du rétrécissement irrégulier du film, jusqu’à 0,06
mm, nous devions nous attendre à une erreur quadratique moyenne d’altitude de
+ 3 m dans tout modèle isolé. Si nous considérons que dans la triangulation
aérienne de tout un bloc d’environ 600 km”, on n’a employé que 9 groupes de
points, c’est à dire que pour un total de 360 clichés 45 points seulement sont
nécessaires, nous devons reconnaître que les résultats obtenus sont très bons.
Ainsi qu’il a été déjà mentionné, une plus grande précision sera obtenue par
l’emploi de la chambre grand-angulaire et de négatifs sur plaques, et nous som-
mes convaincus qu’avec une bonne organisation des différentes tâches, le résultat
économique sera remarquable.
Discussion.
Prof. Schermerhorn: Je voudrais demander à M. Zeller sur quelle théorie
sa méthode est fondée. Ou bien n’est-ce rien d’autre qu’un essai d’amélioration
des ,méthodes de ravaudage” empiriques qui existent déjà pour accommoder les
blocs de triangulations aériennes?
D'autre part, je désire insister sur le besoin d’une ,,section de préparation”
dans tout organisme exécutant des levés aériens. Nous avons donné dans le rap-
port national néerlandais de 1938 la description des méthodes pour le transfert
stéréoscopique des points d’un ruban au ruban adjacent. Cependant, dans les
visites que j'ai faites de différents services, au cours des quinze dernières années,
je n’ai pas rencontré ce genre de section de préparation. Je suis donc heureux
qu’en 1952, M. Zeller signale de nouveau la nécessité d’accorder plus d’attention
à cette partie de l’aérotriangulation.
Prof. Zeller: La méthode indiquée est une méthode d’interpolation. Je vou-
drais répondre au Professeur Schermerhorn par une autre question: Existe-t-il
une méthode meilleure et plus économique?