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5°) la composante horizontale de la base, 
6^) les cordonnées du point nadir de rang & dans le systéme de projection. 
Dans le cas des antennes, les expressions désignées par e, a, et y (voir Rap. 
Com.) sont calculées en supposant: 
Abi —Ab, — 0, Ha+1— H2=0, etc... 
La compensation finale sur points de contróle est effectuée par la méthode 
des moindres carrés. 
  
Seconde communication: Sur la détermination et la correction des déformations 
locales accidentelles des faisceaux perspectifs (voir aussi Rapport général de la 
Commission III et C. R. Ac. Sc., t. 234, p. 2321, 9.6.52 et p. 2407, 16.6.52). 
Cette communication peut se résumer comme suit: 
,Méme dans le cas de la prise de vues sur plaques, on rencontre de temps à 
autre des faisceaux perspectifs présentant des déformations locales. Ces anoma- 
lies peuvent étre attribuées aux déformations du film ou, dans le cas de la pla- 
que, à la turbulence atmosphérique. Elles causent les cassures constatées dans la 
répartition des erreurs aprés compensation. 
Les déviations locales ont une composante transversale et une composante 
longitudinale (latérale). 
La composante transversale est décelée par une méthode particuliére de for- 
mation de l'image plastique, fondée sur la remarque suivante: 
»Lorsque la parallaxe transversale a été annulée dans un plan d’abscisse x; 
elle peut l'étre dans un autre plan d'abscisse x par la seule modification des com- 
posantes b, et b, de la base, ces valeurs de b, et de b, étant des fonctions liné- 
aires de x si les faisceaux perspectifs sont corrects". 
En conséquence, les points oà la parallaxe transversale ne répond pas à 
cette loi linéaire sont considérés comme affectés d'une déviation transversale. Ces 
points ne sont pas utilisés pour la formation de l'image plastique. 
D'autre part, les points de connexion pour lesquels un rayon perspectif a 
été dévié longitudinalement sont décelés par leur différence Az d’éloignement 
dans deux couples successifs. On trouvera dans les textes cités les expressions qui 
doivent être satisfaites par les A z des points A, N, B, quand ils sont exempts de 
déviation longitudinale. 
Les points qui n’y satisfont pas sont éliminés pour la connexion des couples.” 
  
  
M. Bonneval (France) présente ensuite une double communication sur: 
L’aérotriangulation spatiale à l’Institut Géographique National (publiée par 
I.G.N., Paris, 1952). Le présentation orale comporte deux parties, la première 
concerne le mode opératoire aux appareils, la seconde traite des calculs et de la 
compensation. 
»Fn France, l’Institut Géographique National utilise régulièrement depuis 
trois ans l’aérotriangulation pour déterminer le canevas nécessaire à la restitution 
des cartes à moyenne échelle (1/40.000 à 1/50.000), particulièrement en Afrique 
du Nord. La méthode employée, dont les résultats donnent actuellement toute 
satisfaction dans ce cas, dérive de celle qui avait été présentée au Congrès de La 
Haye (1948); mais un certain nombre de modifications importantes ont été ap- 
portées depuis quatre ans tant au mode opératoire qu’aux méthodes de calcul et 
de compensation, à la suite de l’expérience acquise par une pratique constante de 
ces travaux.