Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Deuxième fascicule)

  
  
  
  
  
  
  
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partie importante de ces erreurs, ne les corrige sans doute pas entiérement dans 
tous les cas. Parmi les diverses méthodes de compensation envisagées jusqu'à ce 
jour pour des bandes isolées, seule, à ma connaissance, la méthode des défor- 
mations de Mr Wiser cherche à atteindre et à corriger ce type d’erreurs, mais 
elle présente malheureusement l’inconvénient d'imposer un mode de prise de 
vues trop particulier. 
Par contre, si l’on considère un bloc de plusieurs bandes parallèles, les cas- 
sures affectant les coordonnées X, Y ou Z peuvent être décelées par l’étude des 
différences A X, A Y et AZ des coordonnées d’un même point commun à deux 
bandes, obtenues de façon indépendantes dans chacune des deux bandes correc- 
tion des erreurs systématiques permanentes. En reportant sur un graphique ces 
discordances en fonction de la coordonnée X, l’expérience a montré qu’on peut 
obtenir graphiquement une bonne valeur numérique de ces ,,cassures", dont on 
peut alors corriger les résultats observés. 
Aprés correction de ces cassures, l'ensemble du bloc, dont les coordonnées 
observées ne sont plus entachées que d'erreurs accidentelles, peut étre traité par 
la méthode des moindres carrés suivant une méthode originale et simple qui 
aboutit à la résolution d'un systéme d'équations normales identiques pour les 
X, Y et Z, aux termes constants prés; les détails sur cette méthode sont donnés 
dans la derniére partie de la communication imprimée. 
Pour terminer, je signale que la communication donne les résultats d'une 
expérience qui a été effectuée conformément au voeu émis à la suite de la réu- 
nion de la Commission III à Bruxelles en 1951, et qui semble n’avoir été faite 
entièrement que par la France. 
Cette expérience portait sur trois bandes parallèles de 85 km environ, soit 
un bloc de 1600 km”, dans un terrain accidenté du Maroc (altitudes comprises 
entre 300 et 1500 m). La hauteur de vol était de 6.000 m environ, l’échelle 
moyenne des clichés de 1/50.000. La région couverte avait été entièrement pré- 
parée au sol et restituée par couples isolés. 
Le calcul de ces bandes a été fait dans trois hypothèses différentes: 
1°) On a supposé connus les éléments de préparation d’un couple sur cinq à six 
en moyenne, c’est à dire qu’on s’est placé dans les conditions des travaux 
couramment effectués. Chaque bande étant calculée isolément, le contrôle, 
effectué sur le reste des points connus, soit 330 points en planimétrie, 836 
points en altitude, a donné une erreur quadratique moyenne de 3,5 m en 
X et Y, de 3,2 men Z. 
2°) En ne supposant connus que les éléments d’échelle et d’orientation absolue 
du premier et du dernier couple de chaque bande. Les trois bandes ont 
alors été compensées en bloc par moindres carrés après correction des er- 
reurs systématiques permanentes et locales. Le contrôle, effectué sur 250 
points, a donné une erreur moyenne de 6,5 m en altitude. 
3°) Enfin, ce dernier calcul a été repris en supposant connues les coordonnées 
d’un groupe de points au milieu de chaque bande, sans que ces coordon- 
nées soient suffisantes pour fournir les éléments d’orientation absolue d’un 
couple. L’erreur moyenne en altitude a été ramenée dans ce cas à 4,2 m. 
Ces travaux ont prouvé d'ailleurs que, pour obtenir une bonne détermi- 
nation des cassures, il semblait insuffisant de considérer trois bandes seulement 
et qu'un bloc de cinq à six bandes serait plus favorable, ce qui correspond à une 
surface de forme carrée. La précision de la détermination des cassures serait en
	        
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