(435) 
effet améliorée par une augmentation du nombre des bandes, ou plutót du 
nombre des raccords entre bandes 
Il semble certain dès à présent que cette méthode peut fournir la solution 
du problème cartographique de territoires tropicaux de parcours difficile, ne 
disposant d’aucun canevas géodésique et ne comportant que peu de détails 
planimétriques à à restituer. L’échelle de la carte serait alors le 1/100.000 et la 
prise de vues serait faite sur films. Les couples préparés pourraient alors être 
placés aux endroits d’accès facile, sans qu’il soit du tout indispensable de les 
situer aux extrémités des bandes." 
Discussion. 
Prof. Schermerhorn: Après la communication faite vendredi dernier par le 
Professeur Roelofs, le Professeur Poivilliers nous a promis une réplique du 
Monsieur Bonneval. Je regrette sincèrement qu’au lieu de cette réplique nous 
n'ayons entendu qu'une simple description des travaux français. L’essentiel 
d'un congrés international réside dans les discussions, et non dans les exposés 
qu'on peut comprendre beaucoup plus facilement s'ils sont présentés sous forme 
de publications. J'espére que l'occasion de discuter promise par le Professeur 
Poivilliers nous sera tout de méme encore donnée. 
Une deuxiéme remarque concerne la proposition de Mr Bonneval relative 
à la compensation des très longs rubans. Quelle base théorique donne-t-il à 
cette méthode? Je suis surtout surpris du fait qu’en dépit des études présentées 
par l’ILG.N. au Congrès de La Haye, il reprenne les comparaisons entre rubans 
voisins, déjà discutées en 1938 au Congrès de Rome. La correction des cassures, 
basée sur ces comparaisons et appliquée à Delft à des centaines de rubans depuis 
1936, n’est pas juste. Sans contribuer à la compensation, elle conduit à une 
répartition arbitraire des discordances entre rubans adjacents. L’application de 
la théorie des moindres carrés à la compensation d’ensemble d’un bloc après 
cette élimination arbitraire des cassures n’est pas justifiée. 
Mr Poivilliers: Il est en effet possible que les discontinuités de la triangu- 
lation soient causées par des erreurs accidentelles. Je voudrais demander à Mr 
Roelofs s’il peut appliquer sa méthode de compensation dans le cas où ces 
sauts se manifestent. Ma façon de traiter ce problème est de corriger autant 
que possible chaque erreur instrumentale de manière à rendre les résultats de 
la triangulation aussi précis que possible. 
Mr Roelofs: Vendredi dernier, j'ai fait une communication sur une 
méthode rigoureuse de compensation de la triangulation aérienne par les 
moindres carrés. Après quoi Mr Poivilliers a annoncé la présentation par Mr 
Bonneval d’une communication sur le même sujet, sans entrer dans aucune 
discussion. Cette annonce était évidemment tout à fait inutile car nous 
possédons tous le programme du Congrès indiquant pour aujourd’hui la 
communication de Mr Bonneval. 
Jai été frappé par le fait que Mr Poivilliers a laissé entendre que la 
méthode de Mr Bonneval est meilleure que celle que j'ai proposée et tout au 
moins lui est comparable. Comme Mr Poivilliers n'a abordé aucun point de 
ma communication, il s'agit là, non d'une véritable discussion, mais d'une 
simple insinuation.