Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Deuxième fascicule)

  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
(442) 
plan de la carte. L'homographie du premier cliché étant définie au moyen de 
quatre points connus, on déterminera dans le plan de la carte les points corres- 
pondant à quatre points de la zone commune au premier et au deuxiéme cliché. 
L'homographie de ce deuxiéme cliché sera donc déterminée sans faire intervenir 
de nouveaux points mesurés au sol. On poursuivra de méme pour les photo- 
graphies suivantes. 
Les contróles s'effectueront comme dans la triangulation radiale". 
Mr Blachut (Canada) lit ensuite sa communication sur ,.La méthode des 
profils par Radar et son application à la cartographie photogrammétrique". Le 
texte anglais intégral est donné dans les Archives. La communication peut se 
résumer comme suit. 
»Jusqu'à présent, le profil radar a été appliqué à la cartographie de 
1.500.000 km? principalement au Canada, mais aussi en Alaska, en Amérique 
centrale et en Amérique du Sud. 
Le principe en est simple. L'avion volant à altitude constante, la distance 
au sol est mesurée par sondage électronique et enregistrée de facon continue. 
La position planimétrique de l’avion étant déterminée par photographie, le 
profil enregistré peut être transformé en un profil altimétrique du terrain, 
quand on aura tenu compte des erreurs inhérentes au procédé. Celles-ci con- 
cernent: 
1°) La constance de l’altitude de l’avion. Celui-ci est piloté le long d’une sur- 
face isobarique. Les écarts à la surface sont indiqués par un anéroïde électro- 
nique très sensible. Erreur probable: un mètre. 
Les anomalies locales des surfaces isobariques, souvent très importantes au 
voisinage du sol, s’atténuent beaucoup avec l’altitude. On volera donc à une 
hauteur suffisante. 
Les anomalies générales (non parallélisme au géoïde) peuvent être corrigées 
par une formule établie par T. J. Henry, ou en employant un point de contrôle 
altimétrique en fin de parcours. 
2°) La mesure elle-même est sujette à certaines erreurs dues à l’ouverture du 
faisceau de sondage (les altitudes mesurés se rapportent à de petites zones du 
terrain et non à des points) et à son obliquité. La nature du terrain (plan d’eau 
ou surface sèche) ainsi que sa couverture (végétation) influe sur la précision de 
la mesure. 
Le profil par radar est utilisé en même temps que le levé aérien au moyen 
de la chambre Trimetrogon pour la cartographie au 1/500.000 de régions diffi- 
cilement accessibles du Canada. Les profils fournissent les cotes entre lesquels 
les courbes de niveau, à l'équidistance de 150 m, sont interpolées. Les profils 
sont paralléles et distants de 25 km. 
En méme temps que ce travail de production, plusieurs milliers de kilo- 
mètres de profils expérimentaux ont été levés. En particulier, un profil fermé 
de 500 km, avec un seul point d’ajustement. L’erreur moyenne quadratique 
d'altitude a été de + 3,7 m et paraît indépendante de la distance. 
Un autre profil expérimental fermé, de 500 km, en terrain montagneux, a 
été volé en Alaska. Trois vols successifs ont donné des résultats remarquable- 
ment concordants. Erreur quadratique moyenne: + 3 m. 
Il y a lieu de noter que les altitudes de contróle sont celles de plans d'eau, 
dont l’horizontalité et l’homogénéité assurent la précision maxima.
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.