des nouvelles parallaxes résiduelles aux 9 points de réglage soit minima.
Pour ne pas augmenter exagérément la durée des opérations à l'appareil, et
conserver toute la précision des mesures faites, ces corrections n'étaient pas
introduites à l'appareil, mais intervenaient seulement au cours des calculs
pour assurer la connexion des clichés.
En fait, les résultats furent trés décevants : le gain de précision restait
insignifiant, et n'était acquis qu'au prix d'une complication trés sensible des
calculs.
Ceci fut d'abord attribué au fait que la mesure des parallaxes au moyen
du By ne donne pas suffisamment de précision. On essaya alors de mesurer
les parallaxes par divers autres procédés : détermination indirecte au moyen
des lectures d'azimut et de site faites sur les cercles gradués de l'appareil,
mesure stéréoscopique en tranformant, par rotation des prismes de Wollaston,
la parallaxe transversale en parallaxe stéréoscopique, etc...
Les résultats ne furent guére meilleurs, et, par contre, les complications
qui en résultaient pour les restituteurs ou les calculateurs étaient absolument
prohibitives.
Il semble donc que la véritable solution ne soit pas là, et qu'il y ait une
erreur de principe à rechercher, dans tous les cas une amélioration de l'orien-
tement relatif par la condition de rendre minima les parallaxes résiduelles en
un certain nombre de points de l'image. En effet, de toutes ces expériences,
on peut déduire les conclusions suivantes :
— au moins quand on utilise des plaques (ce qui est le cas pour presque
tous les cheminements exécutés jusqu'à présent par l'I.G.N.), les
corrections calculées d'aprés les mesures de parallaxes résiduelles
sont la plupart du temps trés faibles, presque toujours négligeables
(les parallaxes étant elles-mémes inférieures à 0 mm.,02) ;
— lorsque, dans certains cas isolés, on constate des parallaxes plus
importantes, ce défaut ne provient pas généralement d'une mala-
dresse ou d'un manque d'acuité de l'opérateur, mais d'une mauvaise
reconstitution d'un faisceau perspectif, pouvant étre due à diverses
causes. Dans ce cas, l’orientement relatif correct ne pourra être
obtenu qu’en décelant les rayons qui ont été déviés, et en formant
l’image sans les utiliser; une méthode due à M. Poivilliers permet
d'aborder ce probléme (voir communication « sur la détermination
et la correction des déformations locales accidentelles des faisceaux
perspectifs » ).
En l'absence de cette méthode, mise au point tout récemment, on était
revenu, pour les derniers travaux exécutés, au procédé normalement applique
dans le cas du couple isolé, le restituteur se contentant de contróler soigneu-
sement à vue, qu'aucune parallaxe sensible ne subsistait sans son image.
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