ce qui determine J et 0, l'application de la méme relation aux visées sur
le centre de plaque fournissant une vérification.
La connaissance de l'angle e, qui reste toujours du 2° ordre, est inutile
en général, il n'intervient en effet que dans la transmission de l'orientation
transversale, que l’on obtient autrement.
On peut alors calculer de proche en proche l'inclinaison longitudinale
de chaque couple; on démontre facilement que, toujours au 3* ordre prés,
on a pour le couple de rang p :
d0p--do,— (9, =} 0. dem E 0.) + (p—1) c
c étant la convergence des verticales aux 2 extrémités de la base moyenne
(toutes les bases étant sensiblement égales).
Si le couple de rang n est préparé, la valeur ainsi obtenue pour d 0 a
différe de la valeur exacte donnée par la préparation; cette différence est due
a linfluence de toutes les erreurs, systématiques et accidentelles, qui ont
entaché la détermination des angles 0. La répartition linéaire de cette
différence permet d'annuler rigoureusement l’effet des erreurs systématiques
à caractère permanent.
On obtient de la méme facon la valeur de l'orientation planimétrique
pour un couple quelconque :
Y p = Yı + (+, d d. sese Up)
Comme dans le cas précédent, la répartition linéaire de l'écart de
fermeture éliminera la partie systématique à caractére permanent des erreurs.
On peut aussi évidemment déduire trés facilement la valeur des angles
de la comparaison des coordonnées des points de connexion mesurées dans
les 2 couples successifs.
Transmission de l'échelle et de l'orientation transversale.
Le rapport d'échelle e d'un couple au couple suivant, et la rotation
autour de l'axe des x peuvent étre obtenus simultanément, en considérant
la figure formée par le point de vue S et les 3 points de connexion A N B
communs aux couples (p — 1) p et p (p + 1). A cette figure correspondent
dans chacune des images plastiques 2 figures semblables entre elles; si nous
considérons les projections de ces 2 figures sur le plan S yz, elles se déduisent
l'une de l'autre par une homothétie de rapport e, et par la rotation ç.
Les formules classiques de transformation permettent d'écrire, pour
chacun des points A, N, B, et toujours au 3° ordre près, les 2 relations :
y rcysí(e—Dy--ze
Zz —z—=(e—1)z+ yo
y z étant les coordonnées du point considéré dans le couple (p — 1) p, y z
les coordonnées du méme point dans le couple p (p +1).
WB