a) considérer chaque chambre de restitution comme un stéréogonio-
mètre dont les indications angulaires déterminent par triangulation
les coordonnées des points visés : les observations directes sont
des angles;
b) considérer comme observations directes les résultats x, y, z des
lectures sur les régles de l'appareil.
Ce point de vue paraît plus conforme à la définition théorique de l'obser-
vation directe, quelle que soit la complexité du mécanisme calculateur et les
erreurs systématiques qu'il peut comporter : aucun géodésien ne s'étonne de
faire des mesures erronées sur le tableau de lecture de son théodolite, et de
considérer cette mesure comme directe (cf. complexité de la lecture dans un
théodolite Wild par exemple). C’est au contraire faire une mesure indirecte
d'angle que de déduire celui-ci de la comparaison de coordonnées.
Un appareil restituteur donne des coordonnées par un système que le
calculateur pourrait à la rigueur ignorer, et la méthode à mettre en œuvre
ne doit tenir compte que de ces résultats.
Les analogies géodésiques, si séduisantes soient-elles, ne seront que
des approximations assez grossières ne permettant de bâtir que des théories
approchées. Elles ont leurs mérites, mais elles ne sont pas susceptibles de
permettre la généralisation du problème et deviennent vite inextricables ou
assez arbitraires quand le nombre des points augmente.
Le principe de la méthode exposée ci-dessous repose essentiellement
sur l'étude du couple photogrammétrique, considérée comme fournissant
des mesures directes x, y, z sans aucune assimilation analogique à priori.
Principe de la méthode.
Supposons que par une suite d'artifices quelconques dont il sera
question plus loin, nous ayons réussi à éliminer les erreurs systématiques,
les « cassures » et à réduire le couple à une échelle moyenne correcte. Les
seules erreurs subsistant sont à caractére accidentel et les coordonnées de
tous les points d'un couple telles que les fournit l'appareil sont déterminés
> t
à une translation T prés. Désignons par M les coordonnées définitives in-
connues d'un point quelconque obtenu dans ces conditions; ce point est
commun à un certain nombre de couples A B C D dans lesquels les coor-
— —» —» iy —>
données ont les valeurs M,, M,, M. , M,. Désignons par M, un système
de coordonnées calculées définies à priori comme représentant les coordonnées
approchées de M.
Les résidus d'observation sont :
> a
— M, Ecrivons que M — M, -- dM,
— M, d M, étant un appoint différentiel inconnu dont on va
— M. calculer la valeur sous les hypothèses ci-dessus
ZI ZB 2)
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