pour l'établissement de l'altimétrie, et la métrophotographie est direc-
tement utilisée puisque le nivellement est fait au sol.
économiquement, les exécutants de ces plans sont des géométres dis-
séminés sur l'ensemble du territoire, qui ne peuvent posseder et exploiter
de facon rentable que des matériels extrémement simples et bon marché.
La restitution des redressements fournie par la métrophotographie,
remplit entièrement ces conditions.
3) Précision des plans établis.
Les plans réguliers aux échelles comprises entre le 1:500 et le 1:5000
sont élaborés conformément aux tolérances édictées par arrêté intermi-
nistériel intervenu entre les différents Ministères, effectuant des levés
aux très grandes échelles, le Service Technique du Cadastre français étant
alors vérificateur.
Mais pour l’urbanisme, seuls le canevas de base et le levé du corps
des rues doivent répondre aux exigences de ces tolérances, le complétage
de la planimétrie dans les intérieurs d'ilots disposant d'une tolérance
environ double de la précédente.
Ces dispositions ne se rapportent pas à l'élaboration des croquis
topographiques qui ne sont que des documents d'attente, sans valeur
rigoureuse en précision.
4) Organisation générale des Travaux Topographiques.
Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme dispose des
services de l’escadrille photographique des levés à grandes échelles, exi-
stant au sein du Secrétariat Général à l’Aviation Civile et Commerciale.
Cette escadrille effectue la totalité des prises de vues nécessaires à
ce département ministériel, d’après les procédés d’enregistrement gyro-
scopique de la verticale, mis au point depuis plusieurs années. Aucune
intervention d’entreprise n’existe dans ce domaine.
L’exploitation de laboratoire, corrélative à l’activité de l’escadrille,
permet en particulier de mettre en oeuvre plusieurs entreprises spécia-
lisées.
Les documents photographiques sont remis au géomètre entrepre-
neur pour l’exécution de ses travaux, afin de lui servir de croquis et de
lui permettre de définir les points nécessaires aux redressements. Ces
derniers exécutés sous la direction du Ministère, sont ensuite remis au
géométre qui a la charge d'en assurer l'exploitation dans le cadre d'une
réglementation précise, accordée à la fois avec les besoins de l'urbanisme
et la nature des méthodes employées.
Les missions aériennes (photographies verticales, obliques et pano-
ramiques, stéréoscopiques) servent enfin de précieux documents aux
urbanistes et architectes. De plus, avec des procédés simples exploités
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