Tous ces clichés ont été pris à partir de la chambre WILD RC5 sur film GEVAERT.
La plupart ont été exploités ou sont en cours d'exploitation, uniquement pour les besoins des
diverses administrations du département des Travaux Publics.
Les prises de vues coloniales dont les restitutions sont confiées au service sont effec-
tuées par l'Institut Géographique du Congo Belge.
III. — RESTITUTIONS DE PREMIER ORDRE.
L'évolution de la section des restituteurs universels du Service de Topographie et de
Photogrammétrie pendant les quatre derniéres années a été caractérisée par l'acquisition de
batteries d'appareils modernes, une amélioration constante des méthodes de travail et un rende-
ment élevé toujours croissant dans des domaines assez divers.
Cette section exploite actuellement :
1° un stéréoplanigraphe ZEISS C3 datant de 1929;
2° un autographe WILD A5 installé au début de 1949;
3° cinq stéréocartographes SANTONI MOD. IV, mis en service au cours de
l’année 1950.
Les travaux confiés à cette section sont :
— les restitutions aux très grandes échelles 2.500° et au delà;
— les restitutions impliquant des triangulations aériennes.
La tâche primordiale a été de produire des plans pour l’étude des projets de grands
travaux en Belgique.
Les services publics et les bureaux d’études avaient chacun leur préférence au sujet
de l’échelle à laquelle ils désiraient obtenir ces plans. Cette préférence ne correspondait qu’à
une habitude de travail, ne tenant compte d’aucune logique; le Service de Photogrammétrie a
proposé et obtenu qu’en règle générale ces plans soient établis à l’échelle du 1.000°. Ce
n'est que dans des cas exceptionnels que les plans sont encore dressés à l'échelle du 500°,
Le travail type est celui de l’établissement des plans pour projet de voies de communica-
tion nouvelles : routes, autoroutes et canaux. Il s’agit, dans ce cas, d'effectuer le levé de la
zone dont la largeur moyenne est généralement de 1 km et qui contiendra probablement le tracé
étudié. La couverture photographique est, le plus souvent, une bande unique dont les clichés
sont à l'échelle moyenne du 6.000*.
Le point délicat pour ce genre de travail, concerne évidemment les points de contróle au
sol. La signalisation des points avant le vol est absolument exclue.
Les points de contróle s'obtiennent presque exclusivement par polygonation entre points
rattachés au réseau géodésique et de nivellement existant. Il y a deux ans nos polygonales
parcouraient tous les couples orientés et y fournissaient une moyenne de trois points par
couple dont la disposition ne pouvait pas toujours satisfaire les exigences d'un photogram-
métre sévére. Depuis lors, nous nous sommes engagés dans une autre voie: qui consiste
à orienter quelques couples d'une facon rigoureuse, (six points de contróle notamment au
droit des points d'orientation relative) et à établir les points de contróle intermédiaires par
aérotriangulation spatiale.
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