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à la construction de nouveux appareils photographiques et d’optiques améliorées,
convenant aux nouvelles exigences. Ainsi per exemple l’effectivité accrue de la
défense anti-aérienne et les multiples emplois du radar ont une influence directe
sur la conduite des avions d’observation dans des circonstances diverses et par
là, indirectement, sur la construction de l’équipement photographique. Dans cer-
tains cas il convient de voler à très haute altitude, ce qui exige l'emploi d'appa-
reils photographiques à très longue distance focale, et munis d’objectifs con-
struits en vue des variations de température et de pression que l’on rencontre à
haute altitude. Dans d’autre cas au contraire, il peut être préférable d’effectuer
la reconnaissance à très basse altitude, mais à très grande vitesse: cette dernière
condition rend alors tous les appareils de type courant inutilisables. Ce que l'on
appelle l’imprécision résultant du mouvement, qui varie en proportion directe
avec le temps d'exposition, la vitesse de l'avion et l'échelle à laquelle est repro-
duit le terrain, gâcherait en effet totalement les images. Seuls sont alors utilisable
les appareils qui éliminent cette imprécision par un déplacement compensateur
de la pellicule. Dès la deuxième guerre mondiale on a construit dans ce genre
aux USA, des appareils de photographie aérienne appelés “à mouvement com-
pensateur”; depuis les Américains ont développé et perfectionné les méthodes et
expérimenté avec succés en Corée, de nouveux appareils, destinés à être employ-
és même pour la reconnaissance à partir d’avions à réaction ultra-rapides.
La reconnaissance photographique est combinée autant que possible avec
l'établissement des cartes d'état-major, ce qui bien entendu, influe aussi sur le
type des appareils photographiques.
Il semble qu’il y ait une tendance vers un emploi de plus en plus poussé des
* “electronics”, et un effort généralisé vers une automatisation au maximum des
actions et mouvements manuels qui peuvent encore exister.
Pour l'éclairage du but, dans la reconnaissance photographique de nuit, on
utilise soit des bombes éclairantes, soit des appareils éclairants à décharge élec-
trique. Les deux espèces se présentent sous des tailles différentes pour être utili-
sées dans des buts opératifs divers.
La tendance au développement, dans le domaine de la pellicule aérienne,
est axée sur une sensibilité et une finesse des grains encore accrue, et une diminu-
tion du coefficient de rétrécissement de la pellicule.
Les inlassables recherches des dernières années dans le domaine de la sen-
sibilité aux infra-rouges, effectuées en particulier dans les célèbres laboratoires
Fastman Kodak de Rochester, N.Y., USA, ont abouti à de constants gains de
terrain dans cette branche, et peu a peu aussi au perfectionnement du matériel
de négatif. On trouve plusieurs types de pellicules en couleurs utilisés pour la
reconnaissance: elles peuvent soit produire une image directement positive, soit
révéler un négatif qui reproduira le terrain au moyen de ses couleurs complé-
mentaires. Ce dernier type de pellicule présente l’avantage de pouvoir donner, à
partir du négatif, des copies aussi bien en noir et blanc qu’en couleurs. Des
méthodes spéciales pour le traitement rapide de tels films en couleurs dans des
laboratoires de campagne, ont été développées par les Américains et expérimen-
tées avec de bons résultats en Corée. Un autre type de pellicule-couleurs qui a
été considérablement amélioré au cours des dernières années, est la pellicule
“Détection du camouflage” expérimentée par Eastman Kodak Co. Etant donné
que ce type de pellicule non seulement détecte les camouflages, mais encore pro-
cure d'autres renseignements pleins d’intérêt au sujet du terrain, il complète d’une
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