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pres de Davos fit lever, vers la fin de l'hiver 1950-1951 les régions menacées et
endommagées par les avalanches, pour déterminer les points de rupture, les cou-
loirs à avalanches, etc. Les dommages causés par les inondations dans la saison
suivante furent également l'objet de levés spéciaux.
4) Les photos aériennes sont utilisées trés souvent pour des recherches géo-
logiques, géomorpbologiques, botaniques et géographiques. La répartition et la
structure des minéraux, la position et le cours des couches rocheuses, la forme, la
limite et la nature des surfaces d'érosion et de comblement, les cónes d'éboulis,
l'alluvionnement des lacs etc., peuvent être en grande partie repérés sur les pho-
tos. Celles-ci donnent parfois des renseignements plus complets et plus rapides
que les cartes et les reconnaissances sur le terrain sur la nature de la végétation,
la culture et le parcellement du sol, le caractére, l'áge et les fonctions des báti-
ments et des agglomérations. Tous les instituts géologiques, géobotaniques et
géographiques de nos grandes écoles, et surtout de l'Ecole Polytechnique fédé-
rale, utilisent des photos aériennes de notre pays et de l'étranger pour leurs
recherches et leur enseignement. La reconnaissance géologique à l'aide de photos
existantes ne doit d’ailleurs pas être confondue avec le relevé géologico-photo-
grammétrique, sur lequel nous reviendrons plus tard en B.
5) La photo aérienne fut utilisée quelquefois pour le modelé de détail et le
coloris de reliefs topographiques.
6) Des photos tant obliques que verticales furent utilisées pour l’établisse-
ment de vues à vol d’oiseau pour des buts d’enseignement ou de réclame (propa-
gande pour l’industrie hôtelière et prospectus de fabriques), ou pour des projets
d'urbanisme ou de génie civil.
7) Il ne peut être donné de communications sur l’interprétation dans des
buts militaires.
B. Interprétation photographique en liaison avec la mensuration
photogrammétrique.
On peut reporter sur des photos aériennes des points ou des lignes du ter-
rain devant faire l’objet d’une représentation cartographique; ce report peut être
fait lors d’une reconnaissance au sol ou par interprétation directe. C’est ainsi
que l’interprétation photographique fut utilisée chez nous pour la première fois
en 1947 pour l'établissement de remaniements parcellaires. Les résultats du re-
maniement furent reportés sur les photos contenant les anciennes limites des pro-
priétés, et restitués à l’autographe en même temps que celles-ci. Cette manière de
procéder est utilisée depuis des années par l’office fédéral des mensurations
cadastrales pour d’autres éléments des plans.
Le même procédé fut utilisé et recommandé pour la première fois en 1938
par Robert Helbling, dr.h.c., pour des levés géologiques. Les limites des couches
géologiques furent reportés sur les photos aériennes, et restituées en même temps
que le contenu topographique. On obtient ainsi une coïncidence parfaite entre la
géologie et la topographie de la carte. Le procédé n’est économique que pour les
régions ne possédant pas de cartes exactes, c’est à dire pour celles où la restitu-
tion doit livrer à la fois la carte et son contenu géologique. Les essais de Helbling
s’étendaient sur la plus grande partie des Alpes glaronnaises et améliorèrent
grandement la représentation géologique.
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