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L'étude de ce qu'on appelle *couverture photographique comparée" est in-
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téressante pour l'interprétateur, car elle lui permet de voir sur des photographies
prises à diverses reprises tout changement, toute innovation qui peuvent s’être
produits dans la région depuis la prise des photographies précédentes.
Analyse de la végétation et du terrain. Le terrain, considéré du point de vue
militaire, influe sur la conduite des opérations militaires, non seulement à cause
de ses caractères morphologiques (configuration, conformation, division en com-
partiments, etc...) et non seulement en raison du type, de la densité et de la
distribution de sa couverture végétale, mais aussi, et spécialement, par plusieurs
caractères lithologiques, tels que la perméabilité, le dureté, la susceptibilité à
l’érosion, etc...
Dans beaucoup de cas, les premiers objectifs de l’analyse de la végétation et
du terrain consistent à identifier et à inventorier tous ces éléments qui peuvent
entraver ou faciliter les mouvements des unités militaires. Dans de telles circon-
stances, il est nécessaire de déterminer toutes les données qui donneront la lumière
sur: :
1) les caractéres géomorphologiques: c'est à dire la nature et la forme du
terrain;
2) les caractéristiques de la végétation, comprenant l'espéce et le degré de
culture des arbres, la consistance des masses forestières, etc.… ;
3) les renseignements hydrographiques sur des ouvrages tels que voies navi-
gables, ponts et canaux;
4) les réseaux routiers, permettant ou non la circulation automobile, les
chemins de fer, etc..., et
5) les caractéristiques des côtes, en s’attachant particulièrement aux facilités
offertes par les zones côtières pour recevoir du matériel et des hommes.
Pour déterminer la nature de la surface d’un terrain la photographie doit
être interprétée du double point de vue de la morphologie et de l’écologie. Dans
ce dernier cas, on fait l’étude des relations existant entre la nature et le sol, les
milieux végétal et humain. De telles études doivent permettre de reconnaître les
zones homogènes du terrain à l’intérieur desquelles les conditions qui ont de
l'importance du point de vue militaire sont essentiellement uniformes. Des élé-
ments écologiques peuvent étre distingués à la fois dans les terrains naturels et
les terrains cultivés, comme il ressort de la comparaison des figures 1 et 2. Cette
région, qui se trouve en Italie, au sud-ouest de Rome, faiblement accidentée,
appartenant au pliocène, a été d’abord couverte de tuf volcanique, puis attaquée
par l’eau superficielle qui lui a donné sa physionomie actuelle. Les éléments mor-
phologiques révèlent un terrain stratifié horizontalement, de nature variée, avec
une première couche recouverte superficiellement de tuf volcanique et endes-
sous, une seconde couche, sablonneuse et argileuse. Les éléments hydrographi-
ques révèlent l’action transformatrice et démolisseuse de l’eau qui a abaissé l’an-
cen niveau horizontal et plat dans cette zone qui est maintenant légérement
accidentée (relief. d'érosion). L'élément "végétation de base" révéle comment la
végétation (forét feuille) est plantée sur la berge, érodée par l'eau qui a entaillé
le tuf et les couches inférieures du terrain. L’élément économico-fonctionnel de
base révèle la manière dont l’homme a mis en valeur le terrain (empreinte
humaine).
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