Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Troisième fascicule)

   
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l'étude et l'organisation des zones urbaines. Ensuite, il expose les genres parti- 
culiers de renseignements que l'interprétateur des zones urbaines peut tirer des 
photographies, et il présente enfin un cas particulier pour mettre en lumière le 
caractére pratique de ces méthodes. 
Il attribue les progrés restreints qu'on constate dans les méthodes d'inter- 
prétation appliquées aux régions urbaines à un manque de compréhension, de 
la part des photogrammétres qualifiés, des buts des organisateurs des zones ur- 
baines. Ce qui manque, c'est le moyen de traduire dans le langage des photo- 
grammétres les conceptions de l'ingénieur du planning, de l'ingénieur-urba- 
niste, du géographe et du sociologue urbanistes, du technicien sanitaire, de 
l'architecte, du créateur de lotissement, de celui qui étudie les marchés, de celui 
qui contróle le trafic ou de l'actuaire d'assurances. Il faudrait aussi une méthode 
qui permit de réduire tous ces besoins si divers à un dénominateur commun, 
qui rendrait pratique, pour chacun de ces techniciens, l'identification sur les 
photographies aériennes des détails qui le concernent. 
FRENCH TRANSLATION OF PAPER BY C. A. J. VON FRIJTAG 
DRABBE ENTITLED *TECHNIQUES OF PHOTO INTERPRETATION" 
On m'a demandé de discuter mes idées par rapport à la technique d'inter- 
prétation des vues aeriennes. 
D'abord la différence entre la signification du mot interprétation" en 
Europe et en Amérique. 
En Amérique on emploie le mot ,interprétation" pour indiquer les faits, qui 
donnent le ,,comment" et ,,pourquoi" des choses qui ont été constatées dans 
les vues aériennes mais aussi pour indiquer le mesurage des objets plus ou moins 
topographiques, comme la surface des eaux, des fôrets, la hauteur des arbres etc. 
En Europe on emploie le mot interprétation” seulement pour indiquer 
les premiers faits. 
Comme il résultait des discussions, la cause principale de cette différence 
est le fait qu'en Amérique, faute de cartes utilisables, on emploie la vue aérien- 
ne comme carte. 
Je crois que ceci résout aussi le probléme pourquoi les Américains atta- 
chent tant de prix aux ,clefs d'interprétation". Je suis sûr que la valeur de ces 
clefs est grande mais néanmoins je voudrais avertir. Ces clefs sont de véritables 
dictionnaires, des livres plus au moins indispensables, mais seulement pour ceux 
qui connaissent le langage. 
Si l'on ne sait rien de la langue frangaise et qu'on táche d'écrire une lettre 
frangaise, à l'aide d'un dictionnaire d'une qualité parfaite, on n'écrit que des 
bêtises. La même chose compte pour ces ,clefs". Seulement les personnes qui 
sont ,,nourries dans le serail” peuvent les utiliser. 
L'interprétation est comme l’oeuvre d’un détective. Il n’existe pas de ,,clef" 
pour les détectives. 
Mon idée est, que chaque interpréteur doit chercher sa propre voie, doit 
édifier sa propre méthode. Seulement en etudiant une masse énorme de vues 
aériennes et en dessinant toutes les données trouvées aux cartes, comme je le 
faisais pour la Hollande, la Belgique et l’Allemagne occidentale on peut attein- 
dre le succès formidable que les vues aériennes peuvent nous fournir, 
  
  
  
  
  
   
  
    
  
   
   
   
   
   
  
   
   
  
   
   
  
   
   
   
  
   
  
  
   
   
   
  
  
  
  
  
  
   
   
  
  
  
  
  
  
  
  
   
   
	        
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