tracement manuel des courbes de niveau sur les plaques — après qu’elles ont été 
développées et fixées — peut être effectué par plusieurs opérateurs. Par consé 
quent il est possible d’obtenir les cartes topographiques avec une rapidité extra 
ordinaire: cet avantage peut souvent compenser les frais des nombreuses 
plaques que la nouvelle méthode exige. 
Contrairement aux autres méthodes de restitution, ce qui est projeté sur 
l’écran par les deux projecteurs est fixé d’une manière permanente sur les 
plaques, et partant, en quelconque instant successif aux opérations de restitu 
tion on peut contrôler les éventuelles fautes commises (tracement manuel de la 
courbe de niveau en dehors de la zone dûe); et cela sans devoir replacer les 
photogrammes dans les projecteurs et procéder à leur minutieuse orientation. 
Les plaques, conservées dans des archives, documentent en manière probante, 
objective et incontestable les données exactes tandis que les courbes de niveau 
tracées avec les anciennes méthodes sont obtenues par des évaluations subjec 
tives qui dépendent de l’attention, la fatigue, l’habilité et l’acuité de vision de 
l’opérateur. 
Avec mon nouveau système de restitution on peut obtenir une précision su 
périeure à celle des systèmes ordinaires parcequ’on trace les courbes de niveau 
en travaillant aisément à la clarté du jour, ce qui diminue la fatigue de la vue, 
on peut évaluer la parfaite superposition des points correspondants selon l’uni 
formité de transparence de la plaque, en interpolant à l’oeil entre les bords droit 
et gauche de la bande de transparence uniforme. En outre, même avec une expo 
sition de quelque seconde, la plaque — extrêmement sensible — rend visibles à la 
clarté du jour certains détails invisibles à l’oeil nu sur l’écran à cause de sa faible 
luminosité. 
Il est évident que, au lieu d’imprimer la courbe de niveau sur une plaque photo 
sensible on peut la tracer directement, en faisant parcourir la marque de restitu 
tion dans la ligne médiane de la bande à illumination uniforme de l’image projeté 
sur l’écran. 
En ce cas, même si la rapidité est diminuée, et les avantages de la conservation 
des plaques sont perdus, le nouveau système est quand-même préférable; en vue 
de la moindre fatigue de la vue, la diminution des fautes d’appréciation et la 
supérieure précision réalisable. 
L’extrême simplicité de l’invention, qui la rend très économique et pratique est 
un autre avantage remarquable. 
Les modifications nécessaires pour adapter un ordinaire appareil de restitution 
au nouveau système sont négligeables. 
En conclusion je pense que mon nouveau système, fondé sur des principes exacts 
et techniquement réalisables, est économiquement avantageux et extrêmement 
pratique. 
Deux communications annoncées seulement lors du congrès, sont ensuite 
présentées, l’une par M. J. Baboz, France, intitulée »Un nouvel appareil de 
restitution — Le Stereophot S.O.M.», l’autre »L’anaglyphomètre» par 
M. I. Cucek, Yugoslavie. 
En résumé le Stereophot constitue un petit appareil de restitution complet, ré 
solvant suivant un principe rigoureux le problème de la restitution, et permettant 
une exploitation directe des clichés jusqu’au format 24X24 cm sans transforma 
tion préalable (réduction ou redressement). Il n’exige en outre aucune formation 
spéciale des opérateurs puisque la mise en place des clichés s’effectue suivant 
les méthodes classiques et très rapidement, grâce à la séparation des paramètres 
intervenant dans les trois opérations fondamentales: orientation relative — mise 
à l’échelle — orientation absolue. 
Par ses caractéristiques et sa conception, le stéréophot ouvre une catégorie 
nouvelle d’appareils plus simples, plus réduits, et cependant complets, offrant 
des possibilités d’exploitation rapide et économique des clichés. 
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J. Baboz: Ua nouvel 
appareil de restitution — 
Le Sterephot S.O.M. 
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