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1. Cucek:
L’Anaglyphomètre.
Discussion.
Discussion
»Vercors».
L’Anaglyphomètre est un appareil du Me ordre, conçu à l’Institut de
Photogrammétrie de Ljubljana. L’image plastique est formée par des anaglyphes
sur papier Agfa. Restitution par repère mobile en X Y Z et pantographe. Image
plastique inclinable en co et cp, correction de la déformation par support flexible.
Two new plotting instruments were described. The Stereophot is a new, simple instrument,
small but complete, for direct use of photographs up to 24 X 24 cm without previous réduction or
rectification. The operator needs no spécial training. The Anaglyphometer is a 3rd order
instrument. The plastic image is formed by anaglyphs on Agfa paper. Plotting is mobile in X Y Z
and pantograph. The plastic image can be inclined in co and cp and deformation can be corrected.
M. Baboz en réponse à une question de M. Roelofs répond: »La finesse de la
marque en toutes régions des clichés est obtenue par l’utilisation de lampes à
sources ponctuelle dans les collimateurs et par diaphragmation du pinceau lu
mineux. Le diaphragme est placé sur le miroir R, la faible inclinaison de son
plan sur le plan du cliché rend peu sensible les variations de forme de la marque
dans l’éxploitation du couple.
Constant image sharpness is obtained by using point sources of light in the collimator and by
diaphragmation of the pencil of rays.
Le président invite ensuite les congressistes à continuer la discussion sur les
essais no 2 de Vercors.
La parole est donnée à M. Verlaine, qui examine soigneusement le rapport
de M. Bachmann. En résumé, M. Verlaine énonce les points suivants:
1) Les résultats obtenus en altimétrie ne correspondent pas à la précision
généralement obtenue à l’IGM. Cette précision est supérieure à celle constatée
dans l’essai.
2) Le rapport général est muet sur le nombre et la répartition des points uti
lisés dans les différents essais.
3) En matière de précision altimétrique, le résultat brut donné au tableau
VII et dans le rapport est insuffisant. Il ne suffit pas d’exprimer le résultat
global sous forme d’une erreur moyenne, même après correction d’horizon, pour
caractériser le travail exécuté. Il importe de tenir compte de la distribution et
de l’importance des écarts, notamment dans les couples.
4) Les contrôles altimétriques ont surtout porté sur des points côtés — dont
le nombre varie entre les différents participants. Le contrôle des courbes a sur
tout été relatif (sauf en plaine). N’y aurait-il pas lieu de réaliser un contrôle
plus serré dans les essais ultérieurs?
5) Comparaison des rendements notamment en planimétrie. En passant les
tableaux en revue, on remarque les travaux exécutés par les divers centres n’ont
pas la même importance et que la valeur statistique des résultats est discutable.
On constate des différences sensibles sur les détails restitués (également dans le
nombre des points côtés et sur l’étendue des surfaces traitées, élimination de
zones difficiles dans certains essais). A l’avenir, il y aurait lieu de préciser
l’ampleur et les caractéristiques du travail à exécuter. Il faudrait en quelque
sorte tenir compte d’un indice relatif au contenu qualitatif et quantitatif de la
carte pour juger du rendement.
6) Pour les essais ultérieurs, il y aurait lieu de tirer les conclusions de l’expé
rience en
a) précisant les travaux à réaliser. Les participants devraient être tenus à exé
cuter toutes les observations imposées (par ex. les points côtés etc.)
b) tenant compte d’indices caractérisant ceux-ci
c) complétant le rapport relatif aux essais en y incluant tous les éléments su
sceptibles d’intervenir dans une analyse et une interprétation complète de
toutes les données rassemblées surtout du point de vue technique photo
grammétrique: points d’appui, méthodes d’orientation, (amélioration a poste
riori, parallaxes résiduelles, etc.).