224
P.-L. Baetslé: Compensa
tion des blocs photo-
grammétriques en
altimétrie par relaxation.
(Publ. III B 1)
sides of this polygon. The method involves the knowledge of terrain-heights of the exposure stations
as well as of some elements of the relative orientation.
M. Sutor fait remarquer que d’après la description donnée par M. Buchholtz,
les deux procédé paraissent assez différents.
La discussion se termine sur cette remarque et le président lève la séance à
12 heures 35.
La séance du 20 juillet 1956, à 9 heures (b)
Le président ouvre la séance à 9 heures 05 et donne la parole à M. P.-L. Baetslé
(Belgique). Celui-ci présente une communication intitulée: »Compensation des
blocs photogrammétriques en altimétrie par relaxation». Résumé de la
communication:
La communication présentée fait suite à deux articles de l’auteur, sur la com
pensation de l’aéronivellement, parus dans les numéros 39 et 40 du »Bulletin de
la Société belge de Photogrammétrie» (1955).
Le cheminement revient à passer d’un modèle stéréoscopique au suivant en
»transportant» entre ces modèles quatre éléments, qui sont l’échelle, l’azimut,
l’inclinaison longitudinale et l’inclinaison transversale.
Des études antérieures ont montré que ces quantités de transport sont nor
malement sans corrélation, et que par conséquent elles peuvent être considérées
comme mesures indépendantes. En outre, lorsque le relief n’est pas trop accusé,
seules les deux dernières influencent l’altimétrie.
Si la prise de vues est suffisamment régulière, et si le cheminement aux appa
reils a été conduit de manière à éliminer au mieux les erreurs non accidentelles,
le principe des moindres carrés est applicable.
La compensation du bloc consiste alors à corriger les altitudes obtenues dans
les rubans séparés, de manière à supprimer les écarts entre rubans et les écarts
de fermeture aux extrémités et à l’intérieur (éventuellement), les corrections
devant en outre rendre mínima la forme quadratique qui exprime le principe des
moindres carrés.
Dans les publications rappelées ci-dessus, le problème avait été transformé
en un problème »continu», dont la solution est fournie par le calcul des varia
tions. Or, les équations différentielles obtenues par ce calcul doivent, en définitive,
être intégrées par valeurs discrètes. On peut donc espérer établir un procédé
qui opère directement sur les données discrètes, sans plus faire appel à la con
tinuité.
Les méthodes de relaxation dues à R. V. Southwell fournissent le moyen
cherché. Deux possibilités s’offrent au calculateur, de même que dans la méthode
variationnelle.
Suivant la première, les corrections z aux altitudes des fibres médianes sont
obtenues par un calcul de relaxation à deux dimensions, analogue à l’intégration
numérique d’une équation aux différences partielles du deuxième ordre.
Dans la seconde, un peu plus longue mais plus maniable, on fait subir aux
corrections z une transformation linéaire u = W z qui a pour effet de remplacer
l’intégration à deux variables par autant d’intégrations à une seule variable
qu’il y a de rubans moins un dans le bloc. La matrice W est déterminée une
fois pour toutes; la communication fera connaître ces matrices numériquement
pour les blocs comportant de 2 à 10 rubans.
Chacune des fonctions u est fournie par un calcul de relaxation, analogue à
l’intégration d’une équation aux différences du deuxième ordre à une seule