Full text: Proceedings of the Congress (Part 1)

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A. Verdin: Travaux et 
recherches dans le 
domaine du 
cheminement aérien. 
(Publ. III VM 1) 
Compensation rationelle d’un bloc en aérotriangulation 
La méthode, proposée dans cette communication est spécialement destinée à la compensation 
de triangulations où il n’existe qu’un minimum des points d’appuis et où des terrains étendus 
doivent être couverts. Dans la plupart des cas on désire des cartes aux échelles petites (1:100 000 
à 1:250 000) à l’aide des prises de vues aux échelles 1:30 000 jusqu’à 1:50 000 pour répondre au 
même temps aux conditions de la cartographie et de l’interprétation. 
Il est supposé qu’une triangulation spatiale à l’aide d’un instrument de premier ou deuxième 
ordre sera nécessaire pour obtenir une précision suffisante des hauteurs. La compensation de la 
planimétrie est traitée séparée de celle des hauteurs, parce que la détermination des côtes supplé 
mentaires est plus facile que la détermination des positions planimétriques des points. 
Les coordonnées machine, obtenues par la triangulation aérienne, ont une précision relative qui 
est beaucoup plus bonne que celle, qui est nécessaire pour la carte. Par une simple transformation 
linéaire, on compute des blocs d’une forme approximativement carrée, se composant de tant de 
modèles que la précision interne est retenue entre les limites qui sont prescrites pour la carte 
(p. e. 0.1 à 0.2 mm à l’échelle de la carte). 
Ces blocs sont considérés maintenant comme les unités pour une compensation à l’aide des 
gabarits à fentes. Pour chaque bloc, deux gabarits sont préparés, avec les centres radiales respec 
tives aux côtés opposées du carré. 
Parce que les fentes, réalisées dans ces gabarits, n’ont pas d’erreurs causés par l’inclinaison de 
l’axe de la chambre ni par les différences d’hauteur sur le terrain, le résultat de la compensation 
sera un nombre des positions de points qui ne montrent qu’une très petite déformation, comparés 
avec les positions calculées originalement dans chaque bloc. 
On peut tenir compte de ces déformations par une correction graphique linéaire simple. La 
précision relative dans un bloc n’est pas détruite par cette correction et reste excellente. La précision 
absolue de la carte, qui n’est pas si importante pour l’employeur normal, sera tout à fait raisonable 
parce que pendant la triangulation, on tient compte automatiquement de toutes les conditions de la 
compensation. 
M. Verdín demande quelle solution M. van der Weele propose pour les alti 
tudes. M. van der Weele répond que sa méthode ne concerne que la planimétrie, 
le contrôle altimétrique étant plus facile à établir. 
Answering a question of Mr. Verdin, Mr. van der Weele says that the method proposed concems 
only the planimetry since additional elevation-control can be established much' more easily. 
La parole est ensuite donnée à M. A. Verdin (Belgique). Sa communication 
a pour titre: »Travaux et recherches dans le domaine du cheminement 
aérien». 
Dans le but de »faire le point», les auteurs rappellent tout d’abord, d’une façon 
assez détaillée, la méthode de calcul qui avait été étudiée, à l'Institut Géo 
graphique Militaire, vers 1950, et qui conduisait à utiliser des formules continues 
du 3e degré. 
Cette méthode a été abandonnée, dès 1951, parce qu’elle reposait sur un 
nombre exagéré d’hvpothèses gratuites et d’approximations, tout en exigeant un 
volume de calculs hors de proportion avec les résultats obtenus. 
Elle a été remplacée par une méthode dont l’exposé fait l’objet réel de la 
communication, et qui est en usage depuis plusieurs années dans le domaine de 
la cartographie coloniale régulière. Cette méthode a, du reste, été progressive 
ment perfectionnée jusqu’à ce jour, et elle est encore susceptible d’amélioration. 
Les auteurs ont cherché, avant tout, à s’affranchir dans la plus large mesure 
possible, de toute hypothèse arbitraire. 
Les caractéristiques de cette méthode sont: 
1. Utiliser comme variables l’échelle et les rotations autour des 3 axes. 
2. Garder jusqu’à la fin les coordonnées »appareil», et chercher, pour chaque 
couple une formule de transformation particulière. 
3. Assurer ainsi l’appui de la bande sur ses deux couples extrêmes tout en 
maintenant la liaison entre couples successifs. 
4. Permettre l’introduction de tout appui connu, en un endroit quelconque de 
la bande. 
Permettre d’assurer, au moyen des points communs, la liaison entre bandes 
o. 
contiguës, sans détruire les liaisons intérieures de chaque bande.
	        
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