228 
H. Bonneval: Méthode 
à l’IGN pour la 
détermination du canevas 
des cartes à petite échelle. 
Publ. IIII 2) 
Pour les renseignements techniques et pour les résultats obtenus, il renvoie au 
procès-verbal qu'il a rédigé et qui a été distribué aux congressistes. Il rappelle 
que ce procès-verbal est limité aux faits strictement contrôlables; qu’il est sou 
haitable que les renseignements et commentaires qui ne peuvent trouver place 
dans le rapport officiel soient portés à la connaissance du public, mais que ces 
publications n’engagent que leurs auteurs, pour toutes les matières qui ne fi 
gurent pas au procès-verbal. 
The 'president of Commission III retakes the chair for the discussions concerning controlled 
test No. 1. 
For technical data and results obtained lie refers to the report that has been distributed. He 
stresses that this report is strictly limited to controllable facts, that it is désirable that those data 
and eomments that could not be included in the report be made available to the public but that 
these publications are under the responsibility of their authors in so far as the material is not 
included in the president’s report. 
La parole est ensuite donnée à M. H. Bonneval (France), pour sa communica 
tion: »La méthode pratique utilisée à l’Institut Géographique National pour 
la détermination du canevas des cartes à petite échelle». 
La communication expose les principes de la méthode pratique utilisée à 
l’Institut Géographique National pour la détermination du canevas de restitu 
tion des cartes à petite échelle des territoires tropicaux — 
Le point de départ est l’aérocheminement des bandes de clichés, au stéréo- 
topographe Poivilliers type B, selon le mode opératoire à altitude et base 
constantes. 
I o ) Canevas 'planimétrique — Au cours de cet aérocheminement, la position 
planimétrique des points de canevas de chaque image plastique est enregistrée, 
avec le coordinatographe de l’appareil, sur deux plaques de rhodoïd identiques. 
La figure ainsi formée est, à une petite erreur théorique près étudiée dans la 
communication, semblable à la figure homologue de la carte, mais à une échelle 
inconnue. L’assemblage des deux plaques l’une sur l’autre à l’aide de plots, et le 
coulissant de l’une par rapport à l’autre le long d’une base arbitraire, réalise 
une restitution de cette figure à échelle variable. L’assemblage de toutes les 
doubles plaques sur des points astronomiques, comme dans une triangulation 
par plaques à fentes radiales, réalise une compensation mécanique d'échelle et 
donne la position planimétrique des points de canevas; la communication expose 
les avantages de ce procédé sur la triangulation par fentes radiales classique. 
2°) Canevas altimétrique — L’aérocheminement permet théoriquement de 
construire de proche en proche un modèle spatial reproduisant, à une similitude 
près, la position dans l’espace de tous les faisceaux perspectifs. Pratiquement, 
l’opération ne se fait qu’avec une j>récision limitée; les erreurs, systématiques 
et accidentelles, se cumulent de telle sorte que les déformations du modèle 
deviennent inadmissibles. Certains instruments de bord de l’avion photographe 
(statoscope, indicateur de niveau, etc.) fournissent des données externes qui 
permettent d’ajouter aux relations fournies par l’enchaînement des faisceaux, 
de nouvelles relations affectées d’un certain poids par rapport aux premières. 
La résolution du système global donne les éléments nécessaires au calcul d’un 
canevas altimétrique très approché indépendamment de toute détermination au 
sol. La communication donne une méthode générale d’introduction de ces 
données externes dans les calculs d’aérocheminement, et expose les conditions 
dans lesquelles cette méthode a été appliquée au cas particulier envisagé. 
Le canevas altimétrique approché ainsi obtenu correspondant à un bloc de 
plusieurs bandes jointives peut être compensé, d’après des altitudes connues et 
réparties de façon assez irrégulière dans le bloc, en matérialisant par des règles 
plates élastiques les surfaces d’erreur relatives à chacune des bandes. La 
communication donne une justification théorique et un exemple d’application 
pratique de ce procédé.