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The compilation procedures followed the methods generally used when com
piling by multiplex with these modifications: adjusted horizontal positions were
obtained by using slotted templets prepared at the multiplex projection scale
of 1: 16 000 from the multiplex extension plots; the vertical values were obtained
by adjusting the photogrammetrical values to the field control which were
obtained approximately every third photograph and adjusting the intervening
overlaps by the spline curve method; mapping detail was plotted in pencil and
photographically reduced without inking to the assembly scale of 1: 40 000. The
production per man day for all photogrammetrical work averaged 3.4 square
miles and of this time about 25 % was required to establish photogrammetrical
control, 50 % to plot map detail and the remaining 25 % to assemble the strips
and check the plotted information.
By the end of 1955, the compilation of the maps was completed and advance
information at the scale of 1:40 000 could be obtained for the whole Island.
These maps, which are of good quality and were economically produced, are
now assisting in the development of Newfoundland.
Etablissement de la carte de Terre-Neuve
A la suite de l’union de Terre-Neuve au Canada, le 31 mars 1949, les services de cartographie
du gouvernement fédéral ont entrepris l’établissement de la carte de l’île principale de Terre-
Neuve à l’échelle de 1:50 000 avec courbes de niveau à tous les 50 pieds (15.24 m). L’étendue
déjà cartographiée suivant ces normes représentait moins de 3 p. 100 des 42 734 milles carrés
(110 681 Km 2 ) de la superficie de l’île.
On avait déjà photographié 30 p. 100 de la surface de l’île à l’échelle de 1: 40 000; des dispositions
ont été prises pour terminer progressivement la prise de photos convenant aux besoins de la carto
graphie. De 1949 à 1954, on a étendu sur le terrain le réseau existant de triangulation géodésique
afin de multiplier les points de repère cartographiques (planimétriques et altimétriques).
La méthode multiplex a servi à étendre les contrôles photogrammétriques et tracer les détails
topographiques. On a obtenu des positions horizontales rectifiées par le procédé des plaques à fentes
radiales préparées à partir de tracés par le procédé multiplex; les valeurs verticales ont été compen
sées en établissant des courbes à l’aide de tiges flexibles. Les détails ont été tracés au crayon sur
la carte et la photographie a été réduite à l’échelle d’assemblage de 1:40 000.
L’ensemble du travail photogrammétrique a progressé en moyenne au rythme de 3.4 milles carrés
par jour-homme, le quart du temps étant consacré à l’extension du réseau de points de repère, la
moitié, au traçage des détails, et le reste, à l’assemblage des tracés sous forme manuscrite et à la
vérification des détails. A la fin de 1955, la compilation de la carte de l’île entière était terminée
et les cartes préliminaires que l’on a imprimées jouent déjà leur rôle dans la mise en valeur des
ressources de Terre-Neuve.
Mr. G.LeDivelec, Italy, presented his paper entitled: »Les contrôles des
cartes topographiques exécutées par les moyens photogrammétriques».
Summary:
Il n’y a pas de raison logique pour continuer à maintenir les méthodes photo
grammétriques de levé topographique en condition de minorité par rapport aux
autres méthodes.
La photogrammétrie est apparue tout de suite comme un système de travail
moins fatiguant des autres utilisés auparavant, mais on n’était pas sûr au com
mencement qu’il fournissait des résultats aussi bons par exemple que la mensura
tion tachéometrique. Et les travaux de restitution furent contrôlés par les chemine
ments au tachéomètre. Nous disposons actuellement de données suffisantes pour
reconnaître qu’il n’y a pas de doute sur l’équivalence, si non sur la supériorité
de la photogrammétrie sur les autres méthodes de levé topographique. Les
travaux aux grandes échelles et aux échelles moyennes effectués par exemple en
Italie permettent d’avoir cette conviction.
Le contrôle des levés photogrammétriques par des système tachéometriques
n’est pas toujours ni rationel, ni économique.
Les erreurs à craindre dans les deux opérations sont de nature différente, il
n’y a pas de relation entre les déformations internes d’un cheminement et les
G. LeDivelec: Les
contrôles des cartes
topographiques exécutées
par les moyens
photogrammétriques.
(Publ. IV L 1)