La mise au point de tableau homographique sur l'instrument, au moyen des susdits paramètres,
ne consent pas seulement l’identification homologique des points homologues, mais aussi la
référence de la restitution numérique à un système spécial de coordonnées intrinsèque, qui simplifie
sensiblement le procédé analytique de type classique, dans la référence à un système absolu de
coordonnées.
Les formules sont déduites d’une façon élémentaire, en ayant recours à la représentation sphérique
de la disposition de prise de vue et en tenant compte des limitations imposées par la courbure
terrestre.
La communication de M. P. Chariot, France, intitulée »La morphographe»
est ensuite présentée par titre, seulement. Résumé:
Dans le morphographe (de morphé forme et graphein décrire), les visées sont
matérialisées par des lunettes de projection pivotant autour du point nodal
avant d’objectifs semblables à l’objectif de prise de vue, et projetant à travers
ces objectifs, sur les documents photographiques, l’image d’un repère qui sera
de préférence l’extrémité d’un outil de sculpteur.
Chaque repère de lunette est porté sur un support orientable automatique
ment autour du point axial du repère, de façon que l’image du repère reste
parallèle à elle même lorsque change l’orientation de la lunette.
L’observation se fait par réflexion ou par transparence, par une, ou plusieurs
personnes à la fois.
Dans le cas de l’observation par transparence, des moyens sont prévus pour
assurer un éclairement uniforme du document quand varie l’inclinaison des
lunettes.
L’appareil utilise un stéréoscope à miroirs.
Pour la détermination de points, dans des conditions d’examen particulières
= examen monoculaire avec loupes puissantes, ou même microscopes, l’appareil
a une précision supérieure.
L'appareil est simple à comprendre, à construire, à régler, et à utiliser. Il est
d’un prix de revient faible, peu encombrant, et transportable.
Il mettra en particulier à la portée de Messieurs les Géomètres, la photo-
grammétrie de précision.
Ce dispositif est couvert par le brevet France 686 159 qui n’a pas encore
été publié, et n’a encore fait l’objet d’aucun contrat en vue de sa réalisation
industrielle.
Comme il restait encore du temps, la parole fut donnée à M. M. Caputo, Italie,
pour une présentation de sa communication: »La photogrammétrie employée
dans le lever de liquides en mouvement». Résumé:
On avait proposé à l’Institut de Topographie et Géodésie de l’Université de
Trieste le problème du lever de la surface d’un liquide en mouvement dans un
canal expérimental où on avait placé quelques modèles d’obstacles qui troublaient
le mouvement régulier du liquide, en donnant à sa surface libre un aspect signé
par des tourbillons et des vagues très marquées.
Pour le lever photogrammétrique de la surface du liquide on a employé deux
chambres du Multiplex Zeiss, appartenant à l'Institut, placées sur la surface à
relever, en position normale, en se servant d’un support analogue à celui du
instituteur original.
On a obtenu la simultanéité des prises photographiques, en les effectuant
moyennant un flash électronique.
La surface du liquide fut rendue visible par de la poudre de paraffine, jetée
par dessus un instant avant de la prise photographique, au moyen d’un spécial
appareil.
On a fait la restitution par l’application rigoureuse du principe de Porro, en
utilisant les mêmes chambres qui avaient servi pour la prise, et en traçant les
courbes de niveau au moyen des anaglyphes.
P. Chariot:
La morphographe.
M. Caputo: La photo
grammétrie employée
dans le lever de liquides
en mouvement.