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E. Médecine et anthropologie
En Allemagne, Norvège et ailleurs, la photogrammétrie a été employée avec
une certaine extension pour des applications médicales: odontologie, Rontgen-
photogrammétrie etc. L’Institut de Photogrammétrie de Berlin-Charlottenburg
a effectué des levers photogrammétriques de prothèses dentaires, avec des
appareils expressément construits par l’Institut lui-même, réussissant à mettre
en évidence l’usure du matériel synthétique récemment introduit dans les
prothèses en comparant deux stéréogrammes restitués au stéréocomparateur et
repris l’un au moment de l’application de la prothèse et l’autre six mois après
(cf. J. Frenz — Bildmessung und Luftbildwesen — 1955).
De Rontgen—photogrammétrie s’est occupé aussi avec succès le Prof.
Hasselwander en 1953—54. Les résultats des recherches ont déjà été communi
quée par l’auteur dans ses communications et rapports au Congrès.
Plusieurs Pays ont fait des travaux pour la détermination de la superficie
du corps humain en employant la photogrammétrie. Digne de mention est l’étude
de J. Berner jr. (Norvège) »Calculation of the body surface by photogrammetry»
publié en 1954.
F. Criminalistique
Dans le domaine de la criminalistique, nous rappellerons seulement une
application faite en Suisse pour déterminer la marque de fabrique d’une auto,
par fixation de la différence des traces des deux axes photographié par un
amateur, sur une route horizontale couverte de neige (par redressement).
G. Applications diverses
L’Ecole Polytechnique de Delft (Pays Bas) a effectué en 1954, quelques
recherches sur la forme des céréaux, avec méthode stéréoscopique. Des recherches
analogues ont été faites pour l’étude de la superficie de navires et dans des
buts hydrauliques.
L’Institut de micro-biologie de Delft (Pays Bas) a effectué une reproduction
stéréoscopique de bactéries avec microscope électronique.
L’Ing. K. O. Raat (Allemagne) a effectué des levers aérophotogrammétriques
de nuages de fumée.
D’après un projet du Prof. Burkhardt (Allemagne) l’Institut de Photo
grammétrie de l’Ecole Polytechnique de Berlin-Charlottenburg a construit un
restituteur pour la reproduction de stéréogrammes microélectroniques. Cet
appareil, auquel on a donné le nom de »Elmigraph I», a permis d’effectuer,
pour la première fois, la restitution stéréoautomatique de stéréogrammes micro
électroniques avec système graphique. Les deux méthodes de projection intro
duites à cet effet donnent lieu à des projections parallèles. Dans le cas de
différences inévitables d’agrandissement des négatifs, ces projections peuvent
contenir une échelle unitaire transversale. Un système d’orientation optique
fournit un modèle pour l’examen stéréoscopique. Un dispositif approprié permet
de déterminer la direction de l’extinction de l’effet stéréoscopique. On peut
ainsi identifier la direction de la convergence. L’image de projections sur le plan