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tant peu de contrastes ; les deux effets, empreintes plus légères ou plus denses que le
champ sur lequel elles se détachent, ont été rencontrés.
Le gamma optimum semble être 1,2. On souhaiterait une émulsion plus sensible
que les émulsions actuelles tout en étant aussi fine et on espère que le Mylar, employé
comme support, offrira une meilleure stabilité dimensionnelle que les produits actuels.
Les révélateurs jugés les meilleurs sont pour les plaques, l’Agfa-Final et pour les
films, le Kodak Microdol.
Films et plaques sont conservés dans des enveloppes en papier calque.
Le Service Géographique Militaire uruguayen utilise des plaques Panchro 66
Guilleminot.
VI. — CARACTÉRISTIQUES ET TRAITEMENT DES POSITIFS
Deux inventions de peu antérieures au dernier Congrès auraient pu être suivies
d’applications intéressantes pour la photogrammétrie. A la lecture des rapports nationaux,
cela ne semble pas être le cas. Il s’agit d’une part des papiers à gradation variable tels
que le Varigam Du Pont de Nemours et le Multigrad d’Ilford, d’autre part, de l’appli
cation possible en vol de la chambre de E. Land (Polaroid Corporation) donnant des
positifs en une ou deux minutes et sans exiger de laboratoire, ce qui aurait pu faciliter
la navigation pour la prise de bandes successives au-dessus de territoires dépourvus de
cartes. Signalons l’apparition aux États-Unis et en Grande-Bretagne de tireuses à com
pensation (dodging) automatique par un dispositif électronique.
Les négatifs étant tous pris sur film en Allemagne, on utilise des plaques diapo
sitives pour trois raisons : a) Éviter les déformations ultérieures du cliché ; b) Sécurité ;
c) Augmentation assez fréquente du contraste. Les émulsions qui se font en deux grada
tions (normale : gamma 0,8 et dure, gamma 1) sont coulées sur verre de 17/10 mm
de « Industrie Planglas ».
L’exploitation des originaux sur film est faite en Autriche sur des diapositives
sur plaques Gevaert contrast. Pour les tirages sur papier, l’état de surface le plus employé
est le mat.
En Belgique, on ne tire généralement de diapositives sur plaques que des clichés
originaux eux-mêmes pris sur plaques, ou encore des films émulsionnés pour l’infra
rouge.
Au Canada l’utilisation récente de certains appareils de restitution a conduit à
tirer des diapositives sur plaques, généralement au moyen de tireuses à source unique
très éloignée.
Le « Department of Lands and Forests » de Colombie britannique utilise un mas
que flou pour le tirage des diapositives Multiplex. Celui de l’Alberta utilise un positif
sur papier mince, mis au contact et à l’extérieur du négatif pour compenser ce dernier
au tirage du positif.
La Photographie Survey Corporation utilise une tireuse continue réduisant le
rouleau de film original dans le rapport 1/2 de façon à mettre en évidence les manques
dans la prise de vues et à faire reprendre les vues aériennes nécessaires.
Au Danemark, la restitution est faite sur diapositives. Un réducteur Williamson
a été fait spécialement pour convenir au porte-photo du stéréoplanigraph Zeiss C-5.
Aux États-Unis, la restitution est également faite sur des diapositives. Beaucoup
de tireuses sur papier sont continues. Les agrandisseurs permettent généralement le